Publié le 18 Novembre 2020

Kaoha nui (Bonjour en marquisien),

J’ai eu la chance de découvrir un petit bout des îles marquises au cours d’un déplacement professionnel. Je devais rejoindre l’île de Fatu-Hiva pour une semaine.

Fatu-Hiva est située à 1 600 km au nord-est de Tahiti. Il n’y a pas de desserte aérienne. Il faut donc se rendre à Hiva-Oa dans un premier temps (3H30 d’avion), puis prendre un bateau (4H00) pour rejoindre Fatu-Hiva. Ce qui fait de Fatu-hiva une des îles les plus isolées de Polynésie.

 

Hiva-oa et Fatu-Hiva

Pendant le voyage, on survole plusieurs îles de l’archipel des Tuamotu. L’archipel des Tuamotu est composé d’atoll c’est-à-dire d’îles basses, alors que l’archipel des Marquises est composé d’îles hautes. On voit bien la différence d’ailleurs.

Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva

L’archipel des Marquises ou Fenua Enata « Terre des hommes » sont constituées de douze îles hautes, dont six habitées, réparties en deux groupes, Nord-Ouest et Sud-Est, séparés par un espace maritime d’une centaine de kilomètres.

Hiva-oa et Fatu-Hiva

J’ai fait un stop d’une journée à Hiva-Oa. Arrivée en fin de matinée, je mange un bout face à la baie dans la petite ville d’Atuona avant d'aller me balader. Les Marquises et plus spécialement Hiva-oa sont connus dans le monde pour avoir été le refuge de deux célébrités : Paul Gauguin et Jacques Brel. Comme c’était le dimanche, tout était fermé et je n’ai pas pu visiter les 2 petits musées qui leur sont dédiés. Mais j’ai fait une agréable marche.

Hiva-oa et Fatu-HivaHiva-oa et Fatu-Hiva

Je commence par longer la plage. Tout le long il y a une série de bancs décorés face à la mer.

Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva

Je remonte ensuite vers l’intérieur du village. Il y avait un grand bingo (une sorte de loto) qui était organisé. Les tables sont réparties sous les arbres et il y a une dame qui crie les numéros. Il y a là une ambiance concentrée et sérieuse, on entend les mouches volées pendant que les numéros sont égrenés à voix haute. Je m’étais arrêtée pour acheter une bouteille d’eau et je suis restée un petit moment à observer le jeu en attendant une pause. Il faut dire qu’il faut être très rapide pour marquer les numéros sur les différentes plaquettes de jeu et il n’est pas possible de faire 2 choses à la fois.

Le bingo est une institution ici. Le pays a d’ailleurs fait valoir « une exception polynésienne » à Paris pour permettre l’organisation de jeux d’argent qui est normalement réservé à la FDJ et au PMU.

Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva

Je continue mon chemin dans les rues de la ville. Je croise quelques statues, certaines ont une allure guerrière et d'autres sont plus malicieuses. 

Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva

Ensuite je monte vers le cimetière qui se trouve en hauteur. Pourquoi le cimetière ?

Pour rencontrer Jacques Brel (1929-1978) et Paul Gauguin (1848-1903). J’écoute « la valse à mille temps » et autres chansons de Brel pour monter jusque là-haut.

 

Hiva-oa et Fatu-HivaHiva-oa et Fatu-Hiva

La plaque représente Jacques Brel et sa dernière compagne Madly Bamy.

Hiva-oa et Fatu-HivaHiva-oa et Fatu-Hiva

La tombe de Gauguin a été un moment abandonnée puis restaurée à plusieurs reprises en 1929 et 1958. Une copie en bronze d’Oviri trône sur sa tombe, elle a été réalisée à la demande de la fondation Singer-Polignac en 1973. L’original se trouve au musée d’Orsay à Paris.

Hiva-oa et Fatu-HivaHiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva
Effectivement c’est un bel endroit pour passer l’éternité avec une belle vue sur la mer et les montagnes

Effectivement c’est un bel endroit pour passer l’éternité avec une belle vue sur la mer et les montagnes

Je retourne vers la plage pour me poser sur un banc et bouquiner un peu face à la baie. Tout au bout un homme qui nettoie son cheval dans la mer. C’est très beau à regarder.

Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva

Mon bateau pour Fatu-Hiva part à 2H00 du matin ! J’adore ce genre d’horaire, un vrai plaisir. J’ai donc loué une petite chambre pour la nuit en attendant. Soirée agréable à discuter avec des gens de la pension. Je me lève un peu la tête à l’envers pour prendre un taxi qui ne pouvait venir qu’à 1H00 du matin. J’arrive au port à 1H10 !. Je suis toute seule sur le quai avec quelques marins qui préparent le bateau. Heureusement que je ne suis pas du genre à flipper, ambiance très particulière au milieu de la nuit dans un port. Je me suis assise par terre avec un bouquin pour attendre le départ. Que ferais-je sans les livres ?!?

Ne voyant personne arriver, je me suis demandée si j’allais être vraiment toute seule pour la traversée. Mais vers 1H55, il y a finalement 5 personnes qui rejoignent le quai.

Le bateau part et heureusement que je me suis droguée avec 2 cachets de mercalm, car la traversée fut bien agitée. J’arrive vers 6H00 du matin un peu nauséeuse. Mais un petit déjeuner et une douche et prête pour le boulot !

La navette Te ata o hiva effectue 3 rotations par semaine et a été mise en place en décembre 2016. Ce qui fait de Fatu-Hiva une île très isolée même si elle est plus facile d’accès depuis la mise en service de la navette maritime. Il faut quand même savoir qu’elle s’arrête 1 à 2 mois par an pour carénage sur Tahiti. Et alors le seul moyen de quitter l’île est d’avoir son propre bateau.

 

Hiva-oa et Fatu-Hiva

Fatu Hiva ou Fatu Iva ? Il semble que les deux orthographes soient admises. Fatu-Hiva est l’île la plus méridionale des îles marquises. Elle est composée de 2 volcans emboîtés dont les rebords culminent à presque 1000 mètres. La cote Est qui est sous le vent est inhabitée. À l’ouest, il y a environ 600 habitants qui se répartissent dans 2 vallées : les villages d’Omoa et d’Hanavave.

Hiva-oa et Fatu-Hiva

Omoa est le chef-lieu de l’île. Le village s ‘organise autour d’une seule rue principale qui s’étire dans la vallée. Ici il n’est pas difficile de résister aux sirènes du consumérisme, il y a un seul magasin d’alimentation. L’île est ravitaillée par bateau environ toutes les 3 semaines.

Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva
L'église

L'église

La baie d’Omoa. Ici la mairie est en train de construire le site qui accueillera le prochain festival des arts des marquises qui a lieu tous les 2 ans et qui se tiendra en décembre 2021.

Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva

Le festival se tient dans une île différente à chaque fois. L’île qui reçoit a la charge de garder le bâton et de sculpter à son tour une représentation.

Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-HivaHiva-oa et Fatu-Hiva

L’île est très peu touristique et on le comprend bien, car il n’est pas si facile d’arriver jusqu’ici. Les rares touristes sont ceux qui font une croisière à bord de l’Aranui et qui débarquent ici pour une journée. L’Aranui est un cargo mixte de fret et de passagers. Il est donc très attendu par les habitants. Mais Fatu-Hiva est aussi une halte connue des voileux qui font le tour du monde.

Un célèbre anthropologue norvégien Thor Heyerdahl est venu vivre ici quelques mois entre 1937 et 1938 avec sa compagne Liv dans une vallée inhabitée Ouia. L’ouvrage « Fatu Hiva, le retour à la nature » raconte son séjour. Thor Heyerdahl a avancé l’hypothèse du peuplement de la Polynésie orientale par les Amérindiens ; cette explication, désormais abandonnée, allait donner lieu à la fameuse expédition du Kon Tiki. J’en avais entendu parler lors de notre séjour à l’île de Pâques.

Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva

Je suis logée pour la semaine dans une annexe de la mairie. C’est assez rudimentaire mais ça peut aller.

Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-HivaHiva-oa et Fatu-Hiva

Pour aller travailler, voici ma voiture. Ça tombe bien j’ai l’habitude de conduire ce genre de véhicule, j’ai une clio à Papeete !

Hiva-oa et Fatu-Hiva

Je mange dans l'unique petit snack du village où j’ai été gâtée. Merci encore à Joséphine et Glenda pour les repas. Bien que je sois seule, je ne le reste jamais longtemps, beaucoup de gens sont curieux et viennent discuter avec moi.

De la chèvre au lait de coco, une spécialité de l'île
De la chèvre au lait de coco, une spécialité de l'îleDe la chèvre au lait de coco, une spécialité de l'île

De la chèvre au lait de coco, une spécialité de l'île

Au cours de ce séjour, j’ai rencontré beaucoup de gens très différents. J’ai pu discuter avec Maria, une jeune espagnole qui est ornithologue et qui travaille pour l’association Manu (Oiseaux en Polynésien). Le Monarque de Fatu Hiva, endémique de l’île du même nom, est l’oiseau le plus menacé d’extinction de Polynésie française avec seulement huit couples au monde ! Ils sont menacés par les rats noirs et les chats. Elle est ici dans le cadre d’un programme de conservation visant à augmenter les effectifs de l’espèce. Maria est énergique, volontaire, enthousiaste et très concernée par son job, c’est un vrai plaisir de parler avec elle.

photo issue du site de l'association Manu

photo issue du site de l'association Manu

En fin d’après-midi je vais marcher un peu autour du village. D’origine volcanique, les îles Marquises ont un relief escarpé. Le plus haut sommet de l’île ; le mont Touaouoho culmine à 1 125 m. Les plateaux et plaines littorales y sont rares, les côtes étant principalement bordées de falaises abruptes. À certains endroits les flancs de la montagne tombent presque à la verticale. Ces paysages grandioses des Marquises font l’objet d’une demande d’inscription au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.

Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva
Joli coucher de soleil sur la rivière

Joli coucher de soleil sur la rivière

Aujourd’hui je dois me rendre dans l’autre village de l’île : Hanavave. Le village d’Omoa et d’Hanavave sont distants seulement de 15 km, mais il faut environ 1 heure de piste traversière qui passe par un col à environ 800 m pour rallier les 2 points et uniquement en 4X4. Heureusement j’ai un accompagnateur pour ce trajet car certains passages à pic sont un peu difficiles à passer.

Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva

Le village d’Hanavave s’ouvre sur la baie des Vierges, autrefois appelée baie des Verges en raison des pics rocheux assez suggestifs qui entourent le village. Quand les missionnaires arrivèrent ici, ils placèrent habilement un i dans le mot verge pour éviter une référence à un appendice si peu catholique.

Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva

Le temps est très changeant ici. Dans un même journée, il y a plusieurs passages pluvieux et au bout de quelques minutes le soleil émerge de nouveau.

 

Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva

Fatu-Hiva est très humide, c’est l’île la plus pluvieuse des îles marquises. Et effectivement j’ai eu droit a pas mal de pluie.

 

Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva

De par son climat très humide elle est recouverte d’une végétation luxuriante, avec des arbres fruitiers à profusion : Mangues, Papaye, bananes, pamplemousses, oranges, citons. Lors de mon séjour les arbres ployaient sous les pamplemousses. J’en ai mangé tous les jours tellement ils étaient délicieux. On peut manger aussi de délicieuses bananes séchées au soleil et du miel.

Hiva-oa et Fatu-Hiva

Une autre spécialité est la confection de bouquet aromatiques Umuhei. Ils sont faits avec différentes plantes odorantes, comme de l’ananas saupoudré de santal, du basilic, de l’ylang-ylang… On m’en a offert un lors de mon départ qui a embaumé la maison plusieurs jours.

Hiva-oa et Fatu-HivaHiva-oa et Fatu-Hiva

En matière d’Artisanat Fatu-Hiva est reconnu pour ses tapas, ce sont des feuilles de bois battues servant de support à des motifs peints à l’encre. Il peut s’agit de fibre du Banian, de l’arbre à pain, du Ute (le mûrier). La fibre est tapée avec un bois strié appelé iké (Bois de fer ou aioto) jusqu’à ce qu’elle atteigne l’épaisseur désirée. Ensuite le morceau obtenu est amidonné et séché au soleil, il est ensuite décoré à l’aide d’un pinceau fabriqué avec un niau (fibre de la feuille du cocotier et des cheveux).

Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva

Fatu-Hiva est aussi connu pour ses sculptures.

Hiva-oa et Fatu-Hiva

Je suis un peu frustrée de rentrer sans avoir pu explorer cette île. Il y a de nombreux sites archéologiques à voir, des pétroglyphes, de belles randonnées. J’aurais aimé aller me balader dans la vallée d’Ouia, me baigner dans la cascade d’Hanavave, voir la grotte d’Hanakau. Enfin j’ai bien vu la mairie:-).

Comme il n’y avait pas de navette pour le retour, je suis rentrée en bonitier, il s’agit d’un petit bateau de pêche. Départ à 5 heures du matin sous un ciel chargé. Encore une fois, heureusement que j’avais des cachets de mercalm avec moi !

Hiva-oa et Fatu-Hiva
Hiva-oa et Fatu-Hiva

Je suis rentrée bien chargée à Papeete avec un excédent de bagages !

Si ca vous a donné envie d'aller faire un tour là-bas, je vous recommande l’écoute de l’émission de France Culture sur Fatu-Hiva.

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Publié le 31 Octobre 2020

Cet article est dédié à Eric et Hélène qui aurait du nous accompagner.

Mataiva est le premier atoll des Tuamotu en commençant par l’Ouest. Il se trouve à environ 300 kms de Tahiti et 1 heure d’avion. L’île fait 10 km de longueur et 5,5 km de largueur pour 16 km² de terres émergées et 25 km² de lagon.

Maitaiva
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Vu du ciel, le lagon est unique et particulièrement beau, il apparaît comme tacheté de bleu et de vert. C’est un lagon dit « réticulé », curiosité géologique très rare. Il s’agit d’un réseau de constructions coralliennes de 30 à 300 mètres de largeur qui forment environ 70 bassins. Si parfois il existe des portions de lagon d’un atoll qui apparaissent comme réticulés, Mataiva est le seul lagon à être entièrement réticulé. Il est considéré comme une exception géologique.

Maitaiva
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Il y a seulement 2 pensions sur cette île qui fournissent la même prestation : en pension complète avec les excursions comprises. Les bungalows sont très sommaires mais corrects. Ce qui est dommage c’est l’orientation des bungalows. Certains bungalows (dont le nôtre) sont tournés vers les cuisines ou la pièce commune, au lieu du lagon ou la cocoteraie.

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Mais les abords de la pension sont très beaux. Et en fin d’après-midi, il est agréable de bouquiner face au lagon.

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Comme souvent dans les pensions de famille, c’est l’occasion de faire des rencontres, et notamment Christophe et Caroline qui venaient de Saintes et des copains pour jouer pour Gaétan !

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Il y a un unique village qui se nomme Pahua composé de presque 300 habitants. Le village s’étale de par et d’autre de la passe de Mataiva : Faratue. Les 2 rives sont reliées par le plus long pont de Polynésie !! Il fait 120 mètres et a été construit en 1997.

Maitaiva
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Nous avons parcouru les petites routes de ce village à vélo.

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1er jour : Initiation au tressage de pandanus en début de matinée. Nous confectionnons nos assiettes pour le repas du midi.

Maitaiva
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Départ en 4X4 à l’autre bout de l’atoll vers Tevaihara. On traverse une immense cocoteraie puis on longe la plage, parfois coté océan, parfois coté lagon.

Maitaiva
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Une merveille de paysage. L’Ailleurs dont on rêve quand il fait gris et qu’on a envie de crier « Emmenez-moi au bout de la terre...».

Maitaiva
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Des couleurs qui éclatent sous le soleil, du bleu à perte de vue, des cocotiers qui s’alignent sur la plage, une chaleur moite qui invite à la baignade.

Maitaiva
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Sur le platier, en balade

Maitaiva
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Et on poursuit notre balade pour aller découvrir le marae qui se trouve juste à coté. Le légendaire roi Tu était un géant qui comme Samson tirait sa force phénoménale de ses cheveux, plus précisément d’un seul cheveu blanc.

Afin de protéger son île de l’attaque d’ennemis, il fit poster 9 de ses meilleurs guerriers à l’entrée des 8 hoas* coté océan et de la passe de Mataiva. Il installa son trône face à la passe coté lagon de l’autre coté de l’île. En cas de danger, les guerriers devaient envoyer un cerf volant pour prévenir leur chef. TU rejoignait alors les navires ennemis en 3 enjambées et les tuaient.

Mais un jour (car il y a toujours un Mais), il épargna 3 femmes qui venaient de l’île d’Anaa. (Ce n’est pas bien de céder à la concupiscence…) Elles découvrirent son secret et lui arrachèrent le cheveu blanc magique (bizarre comme c’est toujours la faute des femmes). Enfin bref, dépourvu de sa force, il se fit capturer et tuer par les terribles guerriers d’Anaa.

*Un hoa est un chenal de faible profondeur qui n’est pas navigable entre l’océan et le lagon

Maitaiva
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Notre abri pour le déjeuner sous les arbres. Mais ce n’est pas grâce à nous que nous avons pu manger même si quelques crabes se trouvaient par là.

Maitaiva
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Sur le retour, on s’arrête coté Océan pour voir une curiosité géologique sur le platier. Il s’agit d’un bloc de calcaire corallien d’environ 2,50m. Il s’agit du rocher des tortues. Selon la tradition locale, quand un nuage passe au-dessus et qu’il prend la même forme que le rocher, cela veut dire que la nuit suivante les tortues vont venir pondre sur la plage. Il est alors simple de les capturer pour les manger. Il faut savoir que depuis 1990 il est interdit de capturer des tortues mais la chair de tortue est très prisée des Polynésiens et il y a un important marché noir.

Maitaiva
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2ème jour : Aujourd’hui balade en bateau. Faire la traversée du lagon de Mataiva en bateau, c’est comme s’engager dans un véritable labyrinthe. Il faut connaître les chemins entre les vasques d’eau, éviter les écueils des rochers, savoir se faufiler entre les blocs de coraux, connaître les tours et détours pour arrivée au bon endroit.

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1er arrêt : le motu aux oiseaux. Et comme son nom l’indique, il y a ici des centaines d’oiseaux qui viennent nicher.

Maitaiva
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Ensuite un arrêt au pito de Mataiva. Il s’agit d’un bloc de basalte qui affleure l’eau au milieu du lagon. Pito en Polynésien signifie le nombril. C’est seulement lorsqu’on a posé le pied sur le nombril de Mataiva, son centre spirituel, que l’on peut dire que l’on est venu sur Mataiva.

Et voilà, c’est fait pour nous !
Et voilà, c’est fait pour nous !

Et voilà, c’est fait pour nous !

On continue notre chemin jusqu’à une plage en bordure de hoa.

Maitaiva
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Mataiva offre des paysages réellement exceptionnels, on a l’impression de se balader dans une carte postale mais par contre il n’y pas beaucoup de poissons en comparaison des autres atolls que nous avons visités.

Selfie avec les poissons :-)
Selfie avec les poissons :-)
Selfie avec les poissons :-)

Selfie avec les poissons :-)

3ème jour ! Le premier jour nous avions pris la route vers l’ouest de l’atoll, aujourd’hui nous roulons vers l’est. Une série de passerelles à travers le platier. Toujours des paysages extraordinaires.

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Comme à chaque fois nous faisons un tour des lieux et nous commençons par une longue balade autour. Gaétan préfère rester pour se baigner et apprendre à pécher.

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Au retour nous faisons un arrêt baignade à « la piscine » de Mataiva, surnommée ainsi, car il s’agit d’une ancienne carrière de phosphate réalisée dans le cadre d’une prospection. L’eau est très trouble et il est impossible de voir quelques choses sous l’eau.

Maitaiva
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Le lagon de Mataiva a la particularité d’être très riche en phosphate, malheureusement pour elle, car il fait la convoitise de plusieurs grands groupes industriels. Selon une estimation de 1980, le gisement s’élèverait à 15 millions de tonnes. Mais son exploitation signerait un désastre écologique pour une si petite île. Pour le moment, la population s’est systématiquement opposée à tous les projets d’exploitation. Jusque ici tout va bien…

Maitaiva

Soirée Barbecue et danse polynésienne pour notre dernière soirée ici.

MaitaivaMaitaiva

C’est la fin de notre séjour ici. Nous repartons couverts de fleurs.  

C’était vraiment bien mais nous aurions aimé avoir la famille Grard avec nous !

Maitaiva
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Publié le 5 Octobre 2020

Nous avons une semaine de vacances devant nous et on se décide un peu au dernier moment vu la situation sanitaire du moment. Ce sera donc Raiatea ou l’île sacrée, reconnue comme le « centre du triangle polynésien (Nouvelle-Zélande - Hawaï - Ile de Pâques). Elle avait dans l’ancien temps un important rayonnement culturel, religieux et politique dans le monde polynésien. Ainsi le marae de Taputapuatea a été classé au patrimoine mondial de l’Unesco en 2017 en ce sens qu’il «  illustre de manière exceptionnelle 1 000 ans de civilisation mā’ohi ».

L’île se situe a environ 200 kms de Tahiti. Elle fait partie du groupe des îles de la Société et plus particulièrement du groupe des îles sous le vent.

Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'aRaiatea et Taha'a

C’est une île moins touristique que d’autre, car elle ne possède aucune plage. Elle attire donc beaucoup moins de voyageurs. Raiatea signifie en tahitien « ciel clair et dégagé ». Ce qui n’a pas été vraiment notre cas, puisque nous avons eu de la pluie et du ciel lourd et gris pendant tout notre séjour. Qu’a cela ne tienne, nous avons quand même passé de très agréables vacances.

La pluie ne nous fait même pas peur !
La pluie ne nous fait même pas peur !

La pluie ne nous fait même pas peur !

Raiatea partage le même lagon que l’ile de Taha’a. Il y a plusieurs millions d’années c’était en fait la même île. Suivant où l’on se trouve sur l’île, on peut apercevoir Bora-Bora d’un côté et Huahine de l’autre qui sont vraiment 2 îles toutes proches.

Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a

J’avais loué une petite maison sur Air bnb situé en bord de lagon dans la baie de Fafao. Le dégradé de gris a un certain charme et j’ai apprécié bouquiner sur la terrasse en levant de temps en temps la tête pour voir l’océan. Le seul problème c’est que manifestement les moustiques ont les mêmes goûts et ils nous ont tenus compagnie pendant toute notre séjour la-bas. Heureusement j’avais mon chasseur personnel. Gaétan, armé d’une raquette électrique poursuivait ces derniers.

Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'aRaiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a

Manu et Kalei les propriétaires de la petite maison que j’ai louée vivent sur le même terrain et ils nous ont prêtés des vélos. Nous sommes donc partis pour découvrir les environs. Nous avons fait du vélo presque tous les jours en fin d’après-midi.

Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a

La marina d’Apooiti ; Malgré le temps gris, il fait vraiment très chaud et on pique une tête.

Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a

Aujourd’hui j’avais réservé pour faire une excursion en kayak sur la seule rivière navigable de Polynésie la rivière Faaro’a. Malheureusement il pleut des trombes d’eau et nous avons préféré annuler. On décide donc de découvrir Raiatea en faisant le tour en voiture en comptant sur la chance et que ça se découvre un peu. Le tour de l’île fait quand même 98 kms, c’est grand pour la Polynésie.

 

Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'aRaiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a
Sous la pluie c’est tout de suite moins paradisiaque, mais avec un certain charme

Sous la pluie c’est tout de suite moins paradisiaque, mais avec un certain charme

Je voulais m’arrêter visiter le marae de Taputapuatea mais le mauvais temps a repris de plus belle, ne nous laissant d’autres choix que de rentrer à la maison.

Baignade devant la maison Baignade devant la maison

Baignade devant la maison

Journée jet ski autour de Raiatea. Il n’y a que nous. Au programme, plusieurs arrêts sur différents motu et pique-nique au sud de Raiatea.

Raiatea et Taha'a

Un motu est en fait une petite île qui se trouve sur la barrière récifale. On peut en trouver de dimensions variables, de quelques mètres jusqu’à quelques kilomètres. Quand ils sont entrecoupés de chenaux, on parle alors de Hoa. Ils sont assis sur un soubassement de conglomérat récifal et ils sont composés de matériaux coralliens amenés au grès des houles ou des tempêtes.

Le temps est toujours au gris, mais on se dit que ça ira mieux sur le lagon. On rejoint donc pour un premier arrêt le motu public de Ofetaro.

Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a

Mais la houle a commencé à se lever. C’était plutôt drôle de conduire le jet en se prenant des paquets de seaux d’eau dans la tête. Jeremy, notre guide a préféré rentrer et il nous a proposé de faire plutôt 2 demi-journées qu’une journée entière. Ce qui au final n’était pas plus mal.

Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a

Nous avons mangé dans la petite ville d’Uturoa. Elle compte 3700 habitants. Et elle est le centre administratif des îles sous le vent.

Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'aRaiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a

Et il y a même une petite trésorerie ! Pour moi les plus beaux locaux de la DGFIP avec une vue mer imprenable. Nous sommes d’ailleurs rentrés faire un petit coucou aux collègues.

Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a

Le lendemain on prend les mêmes et on recommence. Cette fois ci le temps semble plus clément. On file à toute allure sur le lagon. C’est grisant. On s’arrête par deux fois voir un groupe de dauphins qui s’amusent.

Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a

Sur la montagne, on peut apercevoir quand il pleut des dizaines de cascades.

Raiatea et Taha'a

Le motu Diana Ross, surnommé ainsi car il appartenait à son mari. Avis à ceux qui veulent investir il est en vente actuellement à je crois 6 millions d’euros. 

Raiatea et Taha'a

Un arrêt sur un tout petit motu public : Punaeroa. Il se situe juste en lisière de la passe du même nom au sud-ouest de Raiatea et il est soumis à des vents et des courants très forts. Afin de le consolider, de nombreux arbres ont été plantés par une association.

Tout pousse ici…il s’agissait au départ d’un poteau qui a repris
Tout pousse ici…il s’agissait au départ d’un poteau qui a repris
Tout pousse ici…il s’agissait au départ d’un poteau qui a repris

Tout pousse ici…il s’agissait au départ d’un poteau qui a repris

Mais l’érosion gagne du terrain. On voit bien l’effondrement du sol tout le long. Afin de conforter le site, des gros rochers ont été amenés pour limiter l’impact de la houle.

Raiatea et Taha'a

On reprend nos montures pour glisser jusqu’au grand motu de Nao-Nao qui se situe complètement au sud de Raiatea. Beaucoup plus grand que le précédent, il fait 27 hectares. Il a été racheté pour partie par un riche américain qui a construit quelques petites villas.

Normalement les îlots sont inconstructibles pour un usage privé, mais il est toujours possible de construire pour un usage professionnel dans la cadre d’activité touristique. Ainsi une manière de contourner la loi est de faire construire et de proposer les maisons à la location. Les prix sont en général relativement conséquents pour éviter de trop nombreuses locations ; et cela devient des maisons secondaires pour quelques riches privilégiés.

 

Raiatea et Taha'a

C’est ici que l’on va pique-niquer. Décidément nous n’avons vraiment pas de chance avec le temps. Nous mangeons avec une fine pluie. Une fois avalée mon sandwich je vais faire un tour sous l’eau avec Gaétan. Stéphane préfère rester sur le bord, il trouve l’eau trop froide en ce moment. Elle n’est qu’à 27° !

Balade sous marine très agréable en dérivante. On se laisse porter par le courant. Et j’ai la chance de suivre un banc de poissons. Le ballet que réalisent les poissons est particulièrement beau.

Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a

Depuis notre arrivée en Polynésie, nous avons constaté que les algues proliféraient beaucoup plus qu’en Nouvelle-Calédonie. Du genre Turbinaria ornata, elles sont en général en compétition avec les coraux pour la lumière. On voit bien sur la photo, qu’elles ont envahi les paysages sous marins.

Cette algue est apparue en 1985 dans les Tuamotu du nord vers Rangiroa et a rapidement colonisé toutes les autres îles.

Selon une étude réalisée par Mayalen Zubia, le constat est assez alarmant. Depuis les années 1980 il y a une prolifération massive de ces algues. On est passé d’une structure dominée par les coraux à celle dominée par les macroalgues. Pour lutter contre ce phénomène, elle propose notamment une valorisation industrielle de ces algues très invasives.

Ce sont les algues au premier plan
Ce sont les algues au premier plan

Ce sont les algues au premier plan

Retour sous la pluie. Il faudra se faire une raison, pas un jour sans avoir eu de la pluie et du ciel gris. Mais Gaétan a pu conduire le jet ski pendant quelques minutes. Les avantages d’avoir un immense lagon avec presque personne.

Ah si une maison !

Raiatea et Taha'a

Aujourd’hui balade en bateau autour de Taha’a aussi appelée l’île vanille en raison des nombreuses cultures de vanille. Nous sommes les seuls sur le bateau. Nous partons donc en croisière privée pour la journée. Comme les autres jours le temps est nuageux.

 

Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a

En chemin un tout petit îlot. Notre capitaine pour la journée nous explique qu’ils viennent ici pour faire la fête. Au moins il n’y a pas de nuisances sonores pour le voisinage.

Raiatea et Taha'a

On peut apercevoir la plage du chanteur Joe Dassin qui n’a même pas pu en profiter car il est mort avant.

Raiatea et Taha'a

Nous croisons le Taporo VII. Pour mémoire nous avions dû faire le retour à son bord vers Tahiti, car il y avait une gréve d’Air Tahiti et nous étions bloqués sur Huahine. Notre nuit s’apparentait à un tour dans une machine à laver. Nous étions complètement lessivés à notre arrivée !

Raiatea et Taha'a

Notre premier arrêt est pour la distillerie artisanale de Rhum de Pari-Pari. C’est un projet qui date d’une dizaine d’année. Il s’agit de Rhum agricole avec 6 variétés de canne à sucre endémiques. A l’occasion de cette visite j’ai appris que la canne à sucre était originaire d’Asie et qu’elle faisait partie des plantes amenées avec les austronésiens. C’est le capitaine Cook et le capitaine Blight qui redécouvrent cette plante en Polynésie au XVIII ème siècle et l’importe dans les Antilles. La culture de la canne à sucre a ensuite complètement disparu pendant de nombreuses années. Elle est remise à l’honneur aujourd’hui avec plusieurs rhums en Polynésie française. Lien pour aller voir le reportage (Polyénsie 1ere).

Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'aRaiatea et Taha'a

Bon la dégustation à 9H30 du matin met en forme pour la journée.

Alambic dessiné par le propriétaire et fabriqué en Allemagne par un maître chaudronnier.
Alambic dessiné par le propriétaire et fabriqué en Allemagne par un maître chaudronnier.

Alambic dessiné par le propriétaire et fabriqué en Allemagne par un maître chaudronnier.

On apprécie le tour en bateau.

Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a

On reprend notre bateau pour aller jeter l’ancre prés du motu Tautau pour aller se balader dans le jardin de corail, enfin je dirais plus l’aquarium, car il y a beaucoup de poissons et très peu de coraux. Ici aussi c’est une dérivante. Nous remontons le motu sur le côté et on se laisse porter par le courant jusqu’au bateau pour redescendre.

Girelle paon à taches d'encre
Girelle paon à taches d'encre

Girelle paon à taches d'encre

Encore des girelles avec un sergent major ciseau qui passe juste au moment où je prends la photo

Encore des girelles avec un sergent major ciseau qui passe juste au moment où je prends la photo

Des poissons papillons
Des poissons papillons
Des poissons papillons

Des poissons papillons

Un baliste Picasso, plutôt hargneux

Un baliste Picasso, plutôt hargneux

un poisson néon... enfin je crois

un poisson néon... enfin je crois

Une anémone qui s'est refermée et une complètement ouverte
Une anémone qui s'est refermée et une complètement ouverte
Une anémone qui s'est refermée et une complètement ouverte

Une anémone qui s'est refermée et une complètement ouverte

Prochain arrêt, visite une ferme perlière.

La culture de la perle en Polynésie commence en 1962 avec des essais de greffe. Les anciens polynésiens connaissaient bien l’huître perlière mais pour l’utilisation de la nacre comme armes ou comme bijoux. C’est à partir de 1980 que la perliculture prend un considérable essor.

Deuxième ressource du Pays après le tourisme, la perle brute représente 60% des recettes d’exportation en produits locaux de la Polynésie française en 2018. L’exportation des perles se fait principalement à destination de Hong Kong et du Japon en représentant 94 % du marché. Avec la crise de la COVID 19, le secteur de la perliculture comme beaucoup d’autres secteurs se retrouvent en grande difficulté.

Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a

En attendant c’est assez impressionnant de voir l’ouvrier travailler pour extraire les perles. Ce que ne retranscrit pas la photo, c’est qu’il fait preuve d’une dextérité et d’une rapidité assez impressionnante.

La qualité de la perle dépendra de la pureté de la surface, sa couleur et sa brillance. Il existe une classification internationale.

Pique nique sur un motu privé. Le motu appartient pour partie à l’oncle de notre capitaine. Dommage que le temps soit aussi gris. Les couleurs doivent être éclatantes par grand soleil. !

Raiatea et Taha'aRaiatea et Taha'a

On apprend à faire du lait de coco. La première étape c’est le débourrage de la coco sur un pieu. Après on racle la pulpe. Et c’est plus difficile qu’il n’y paraît. Ensuite on prend un filet et on presse les copeaux. Les anciens polynésiens qui n’avaient pas de filet avec eux utilisaient l’écorce des cocotiers. Inutile de dire que le goût est vraiment différent du lait de coco en boite. Il est beaucoup plus savoureux.

Raiatea et Taha'aRaiatea et Taha'a

Au menu : brochettes de thon à l’ananas, avec du uru et poisson cru à la tahitienne. En dessert quelques fruits découpés avec en boisson une coco fraîche.

Raiatea et Taha'aRaiatea et Taha'a

Dernier arrêt de la journée, une incursion dans la vallée de la vanille

En 2018, la Polynésie française exporte 12,5 tonnes, une niche donc, qui se concentre sur le marché de la gastronomie. Le prix de cette épice reste élevé. C’est la deuxième épice la plus chère au monde après le safran.

Raiatea et Taha'aRaiatea et Taha'a

Pour la culture de la vanille, il faut un climat chaud et humide. C’est donc parfait en Polynésie. C’est un travail de précision et de patience car chaque fleur est mariée à la main pour obtenir une gousse de vanille. Comme nous l’a expliqué notre guide, ce qui différencie la vanille de Tahiti par rapport à la vanille de Madagascar c’est qu’elle reste charnue et ne se craquelle par à maturité. Elle est très odorante et ça embaume dans l’exploitation.

Raiatea et Taha'aRaiatea et Taha'a

Sur le chemin du retour, quelques requins prés de la barrière récifale.

Et comme toujours le mauvais temps qui arrive
Et comme toujours le mauvais temps qui arrive

Et comme toujours le mauvais temps qui arrive

Notre séjour sur Raiatea prend fin. Avant de prendre l’avion, nous allons faire un rapide tour au jardin botanique de Faaroa qui vient d’ouvrir en février 2020. Bon encore du ciel gris, décidément nous n’aurons pas de soleil ; alors que normalement nous sommes en saison sèche !!!

Raiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'aRaiatea et Taha'a
Raiatea et Taha'a

En résumé, malgré des conditions météo plutôt mauvaises, nous avons beaucoup apprécié notre passage sur l’île sacrée. Il faut qu’on revienne pour visiter le Marae de Taputapuatea, faire la randonnée au mont Temehani pour voir la fameuse fleur endémique de l’île et un tour en pirogue sur la rivière Faaroa. Il y a donc encore pleins de choses à faire.

Raiatea et Taha'a

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Publié le 28 Septembre 2020

Je suis un peu comme le lapin d’Alice au pays des merveilles : je suis en retard… comme d’habitude.

Reprenons donc à la sortie du déconfinement qui a eu lieu ici un peu avant celui de métropole. Nous avons eu un peu plus d’un mois tranquille sans aucun cas de Covid puisque la Polynésie était complètement fermée. Les vols internationaux ont repris seulement courant juillet.

Comme je suis une gentille organisatrice, j’avais prévu une matinée « randonnée » et pique-nique convivial dans l’après-midi pour nos amis. Comme d’habitude une vraie réussite ! Pour bien commencer, une pluie fine nous attendait au départ.

Vie quotidienne #18 Déconfinement
Vie quotidienne #18 Déconfinement

Se pose la question : Est-ce que finalement on maintient l’activité «balade» ?

Mais oui « Vous allez voir, ça va se lever ».

Et puis c’est tellement sympathique, en plus de la randonnée, ça fait enveloppement de boue. C’est très bon pour la peau !

Finalement le temps s’améliore un peu et on a fait une bonne promenade.

Vie quotidienne #18 Déconfinement
Vie quotidienne #18 Déconfinement
Vie quotidienne #18 Déconfinement

Nous avons découvert une nouvelle section qui vient d’ouvrir sur les hauteurs du jardin d’eau de Vaipahi et qui longe un ruisseau. Il faut constamment passer d’un bord à l’autre. C’est très ludique.

Vie quotidienne #18 Déconfinement
Vie quotidienne #18 Déconfinement
Vie quotidienne #18 Déconfinement

Retour à notre point de départ pour le pique-nique. Une table en bord de mer, c’est pas le rêve, ça ? Bon d’accord il pleut des trombes d’eau mais comme on a beaucoup transpiré pendant la randonnée, ça favorise une bonne odeur corporelle.

Vie quotidienne #18 Déconfinement
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 Les enfants ont froids et râlent un peu...Et alors ils ne savent pas s’amuser. Tu manges sous la table plutôt que sur la table et ça fait une cabane !

Vie quotidienne #18 Déconfinement

Ça me fait plaisir d’apporter du bonheur !! Y a pas de quoi…

Étonnement les amis me parlent encore…

Étonnement les amis me parlent encore…

Long WE de 4 jours en perspective. Nous partons sur Moorea pour rejoindre notre bungalow à Legend résidence. Nous y étions déjà allés en septembre dernier et comme nous avions beaucoup aimé, nous avons loué dans la même résidence.

Au passage un très bel arbre à l'entrée de la résidence
Au passage un très bel arbre à l'entrée de la résidence

Au passage un très bel arbre à l'entrée de la résidence

Gaétan a particulièrement apprécié ce bungalow : Pour la vue magnifique ? Pour le jacuzzi sur la terrasse ? Pour l’intérieur élégant et chaleureux ? Pour les moments de convivialité en famille ? Euh non… parce qu’il y avait Netflix ! Nous sommes des parents très attentifs aux choses simples de la vie et nous sommes fiers d’avoir su le transmettre à notre fils !!

Un petit résident de notre bungalow qui nous a accompagné pour le week-end
Un petit résident de notre bungalow qui nous a accompagné pour le week-end
Un petit résident de notre bungalow qui nous a accompagné pour le week-end

Un petit résident de notre bungalow qui nous a accompagné pour le week-end

Pendant ce week-end, nous avons essentiellement mangé et glandé.

Repas sur la terrasse de notre bungalow et glandouille dans le jacuzzi

Vie quotidienne #18 Déconfinement
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Repas au Coco Beach et glandouille sur la plage et aussi un peu sous l’eau. Le coco beach se situe sur un ilot dans le lagon de Moorea. Il y a donc une barque qui vient nous chercher.

Vie quotidienne #18 Déconfinement
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Nous avons  fait l’effort d’une balade sur la montagne magique avec une vue magnifique au sommet. Mais après tout ce sport, nous avons bien mérité une pause rafraîchissante pour déguster des jus de fruits frais. Quand même on a du marcher au moins 1H00... Je sais c'est impressionnant.

Vie quotidienne #18 Déconfinement
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Et bien sur juste avant de reprendre le bateau pour Papeete, un resto avec vue sur le lagon. (Tu m’étonnes que je prenne du poids en Polynésie). Vivement que je retourne en métropole pour manger à la cantine tous les midis.

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L’heure est arrivée pour Marius de nous quitter pour rejoindre la métropole pour ses études. Un joli souvenir de Polynésie : un beau tatouage.

Vie quotidienne #18 DéconfinementVie quotidienne #18 Déconfinement

Un dernier restaurant en famille la veille du départ (et oui encore un).

Nana MariusNana Marius
Nana Marius

Nana Marius

Nous devions partir en Australie mais pour cause de pandémie, nous sommes restés sur place. Une petite semaine sur Raiatea et quelques jours à Mataiva pour les vacances qui feront l’objet de prochains articles.

Nous arrivons début aout avec l’anniversaire de Gaétan

Vie quotidienne #18 Déconfinement
Vie quotidienne #18 DéconfinementVie quotidienne #18 Déconfinement
Vie quotidienne #18 Déconfinement
Vie quotidienne #18 Déconfinement
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Et juste après l’anniversaire de Stéphane

Vie quotidienne #18 Déconfinement
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 Rentrée scolaire mi-aout et pour la première fois depuis que Gaétan va à l’école, je n’ai pas de photo de sa rentrée. Il a préféré y aller tout seul. Je sais c’est dans la logique des choses. Mais alors, comme faire avec ma névrose de prendre des photos à chaque occasion ???

Avec Gabriel Garcia Marquez, c’était la vie au temps du choléra maintenant c’est la vie au temps du Covid 19 et ce n’est pas très marrant. Un peu de miséricorde dans ce nouveau monde…voilà ce qu'il nous faut.

Vie quotidienne #18 Déconfinement

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Publié le 8 Mai 2020

Drôle de période, même si je ne sais pas si c'est le mot le plus adapté pour la décrire. Drôle dans le sens qui est singulier et bizarre. Drôle dans le sens qui provoque le rire même si c'est un rire jaune.

Je dois dire que l’expérience de l'enfermement est une expérience très pesante pour moi. Et pourtant c'est un enfermement relatif puisque nous avons accès au monde extérieur via internet et que nous pouvons sortir autour de chez nous.

Je sais bien que j'ai de la chance, mais la restriction de mes libertés individuelles et surtout de mon périmètre géographique agit comme une chape de plomb.

Difficile de trouver un équilibre entre sécurité et liberté et tout le monde n'envisage pas les poids sur la balance de le même manière.

Nous sommes dans une période d’atteintes massives aux libertés publiques et individuelles. Certaines sont justifiées et d’autres, à mon sens, ne le sont pas mais seulement à mon sens.

Les nouvelles du monde sont angoissantes. Le vocabulaire dans le contexte actuel est parfois inquiétant; parfois source de colère. Une surdose d'information autour du virus porte son lot d’inquiétudes : pour ses parents, pour ses amis, pour son pays, pour la suite tout simplement.

Toutefois si on met de coté les moments un peu noirs, il y a quand même des moments  plus légers et agréables. Tout d'abord point positif, j'ai eu du temps pour mettre à jour le blog. Et j'étais vraiment en retard. J'ai fait beaucoup de cuisine : gâteaux, confitures, poissons, harissa,...

 

Vie quotidienne #17 ConfinementVie quotidienne #17 Confinement
Vie quotidienne #17 Confinement
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Vie quotidienne #17 Confinement
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Vie quotidienne #17 Confinement

Heureuse conséquence du confinement : Nous avons fêté le bac de Marius en avance !

Vie quotidienne #17 Confinement

Stéphane s'est essayé à un nouveau métier : La coiffure. Gaétan et Marius on tenté le coup mais moi j'ai refusé tout net. Bon ben la reconversion c’est pas pour tout de suite.

Vie quotidienne #17 Confinement
Vie quotidienne #17 Confinement

Nous ne pouvons pas sortir mais on observe les oiseaux au loin

Vie quotidienne #17 Confinement

Alors que notre monde s’est réduit à notre appartement, nous avons eu accès à un univers parallèle. En effet pour Pâques, un être malveillant avait volé tous les œufs pour les emmener dans un monde caché là où l’espace et le temps n’ont pas la même consistance.

Voilà le plan de notre appartement dans la 4ème dimension :

Vie quotidienne #17 Confinement

Gaétan a accepté de croquer dans la pomme de la connaissance pour sauver les œufs de pâques et de passer plusieurs épreuves ;

Vie quotidienne #17 ConfinementVie quotidienne #17 Confinement
Vie quotidienne #17 ConfinementVie quotidienne #17 Confinement
Vie quotidienne #17 ConfinementVie quotidienne #17 Confinement

Nous avons la chance que notre résidence jouxte un cimetière.  C'est un lieu calme, fleuri et reposant, où il fait bon se promener pour s’aérer la tête du confinement.

Vie quotidienne #17 Confinement
Vie quotidienne #17 Confinement

Quelques tombes particulières

Celle de la reine Pomare

Celle de la reine Pomare

Tombe poétique

Tombe poétique

A l’ombre d’un cocotier, comme Brassens un éternel estivant qui passe sa mort en vacances

A l’ombre d’un cocotier, comme Brassens un éternel estivant qui passe sa mort en vacances

Certaines tombes ont une belle vue mer et peuvent rivaliser avec le cimetière marin de Paul Valery.

"La mer, la mer, toujours recommencée

Ô récompense après une pensée

Qu'un long regard sur le calme des dieux !"

Vie quotidienne #17 Confinement
Vie quotidienne #17 Confinement

Suite à une saturation en 2010, la mairie de Papeete a engagé des grands travaux d’extension du cimetière. Ainsi sur les hauteurs du cimetière, plusieurs plateaux ont été aménagés. Mais pour l'heure en 2020, aucune tombe n'a encore trouvée sa place ici.

C'est comme un grand parc. Il y a de très beaux bougainvilliers de toutes les couleurs.

Vie quotidienne #17 Confinement
Vie quotidienne #17 ConfinementVie quotidienne #17 Confinement
Vie quotidienne #17 Confinement

Et même un plan de potiron sauvage. C'est marrant il y en a accroché au mur !

Mais aussi quelques bananes !
Mais aussi quelques bananes !

Mais aussi quelques bananes !

Le confinement c’est aussi la continuité pédagogique avec les devoirs qui pleuvent, les jeux vidéos un peu plus que d’habitude, des jeux de société : de la bonne paye au jeu de Dames en passant pas les jeux de cartes, de la lecture, des tours de magie (enfin on est pas trop doué…), des dessins, des horaires décalés pour aller au boulot, des apéros pour faire passer le temps, de l’ennui, parfois quelques colères, et l’envie que tout ça finisse.

Vie quotidienne #17 ConfinementVie quotidienne #17 Confinement
Vie quotidienne #17 ConfinementVie quotidienne #17 Confinement
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Le soleil se couche et un nouveau jour se lève en mode déconfiné.

Vie quotidienne #17 Confinement
Vie quotidienne #17 Confinement

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Publié le 4 Mai 2020

En route pour le sud. Il fait trop froid pour monter vers Page encore plus au nord. Direction Phoenix – Arizona.

Road Trip dans l'ouest américain #3

En chemin on s’arrête manger un bout à Flagstaff. On voulait au départ visiter un peu plus la ville. Mais le vent glacial qui s’engouffrait dans les ruelles et qui nous transformait en glaçons a eu raison de notre courage.

Road Trip dans l'ouest américain #3Road Trip dans l'ouest américain #3
Petite partie de flipper avant de reprendre la voiturePetite partie de flipper avant de reprendre la voiture

Petite partie de flipper avant de reprendre la voiture

Au bout de 2 heures de route, on change de décors. Il n’y a plus de neige mais des champs de cactus à perte de vue. On est bien en Arizona.

Road Trip dans l'ouest américain #3

Phoenix est une ville qui se compose de plusieurs villes. Elle a une superficie de 1 338 km² pour 1,6 millions d’habitants.

Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3

Nous sommes dans le quartier résidentiel de Scottsdale. La maison est très grande, il y a même une salle de jeux avec un billard et des flechettes. 

Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3Road Trip dans l'ouest américain #3

Ici les cactus sont plus grands que les panneaux de signalisation.

Road Trip dans l'ouest américain #3

Les gens sont très patriotes et beaucoup de maisons arborent le drapeau américain.

Road Trip dans l'ouest américain #3

Réveil tardif, on flemmarde un peu, on papote plus longtemps que prévu au petit déjeuner, on tourne un peu en rond et quand on est prêt à sortir il est déjà midi. C’est l’heure du resto ! ! On a un rythme de fou.

On a goûté du cactus
On a goûté du cactusOn a goûté du cactus

On a goûté du cactus

Visite du Heard Museum consacré à la culture et la civilisation des Indiens d’Amérique. Les locaux sont très beaux dans une hacienda. Un vaste patio avec des sculptures.

Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3

A l’entrée du musée, une belle sculpture en verre soufflée qui fait le lien entre la terre et le ciel, d’où le dégradé de couleurs.

Road Trip dans l'ouest américain #3

Il y avait une belle exposition temporaire sur David Hockney un artiste qui a consacré plusieurs œuvres à croquer Yosemite national park.

Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3

Il y a plusieurs patios intérieurs dans ce musée

Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3

Nous avons été particulièrement touchés par les salles d’exposition consacrées au programme d’assimilation des populations indiennes (boarding school). Je dois dire que je savais que les Indiens avaient été spoliés et cantonnés dans des camps, mais je ne connaissais pas ce programme d’assimilation et sa brutalité. Les enfants étaient enlevés à leurs familles très tôt dès l’âge de 6 ans.

Road Trip dans l'ouest américain #3

Il s’agissait en fait de prévenir toutes formes de rébellion en coupant les enfants de leurs parents et de leurs cultures originelles, avec en plus une main d’œuvre qualifiée et que l’on pouvait exploiter facilement.

Road Trip dans l'ouest américain #3

Ces écoles étaient basées sur une discipline de fer avec des châtiments corporels et vexatoires. Il y avait dans certaines écoles un taux de mortalité supérieur à un temps de guerre, avec prés de 40 % des effectifs ! Et quand les enfants réussissaient à survivre, ils étaient pour la plupart complètement détruits. Je ne rentre pas dans le détail de la longue liste de sévices et de brimades subis par ces enfants, c’est à pleurer de rage.

Menottes pour enfant

On sort de là un peu sonné en fin d’après-midi.  Balade dans les jardins pour changer d'idées. 

Un peu de beauté et de légèreté
Un peu de beauté et de légèreté

Un peu de beauté et de légèreté

Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3

Le lendemain, balade dans Skyline régional Park à la sortie de Phoenix en direction de Palm Desert au milieu de centaines de cactus.

Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3

Le plus adapté c’est d’écouter Jacques Dutronc en parler. Effectivement Benoit a testé il est impossible de s’assoir dessus.

Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3

Il nous reste encore une longue route avant d’arriver à Palm Desert notre prochaine étape. Et quand nous arrivons c’est tout ; sauf le désert. Voici « desert horizon » avec des palmiers et de l’herbe verte de partout. On comprend que le lac Mead soit bientôt asséché quand on voit le nombre de golf et la végétation luxuriante en plein désert.

Road Trip dans l'ouest américain #3

Petit motel réservé au dernier moment mais qui s’est avéré charmant.

Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3

Nous avons mangé dans un restaurant japonais super sympa : Shogun.C’est un restaurant Teppanyaki qui signifie littéralement « faire griller sur une plaque ».  Le menu est assez simple et presque identique pour tout le monde. Nous sommes assis autour d’une grande plancha et le cuisiner fait le show en faisant cuire les aliments devant nous. Il fait tournoyer les œufs en l’air, il envoie les crevettes directement dans des petits bols placés devant chaque convive, il fait une cheminée avec des oignons et le tout avec une dextérité hallucinante. C’est la première fois que je mange dans un resto comme ça et nous avons bien rigolé.

Road Trip dans l'ouest américain #3

Commérages au soleil couchant en regardant passer les voitures...

Road Trip dans l'ouest américain #3

Indian Canyon compte plusieurs canyons à visiter et des dizaines de chemins de randonnée. Ces canyons ont été habités depuis plusieurs siècles par les indiens Cahuilla.

Nous avons choisi au hasard de se balader dans Palm Canyon.  Une oasis dans le désert. Un petit ruisseau serpente au fond du canyon et permet à la végétation de se développer. Il y a comme un ruban vert qui s’accroche au ruisseau.

Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3

Une espèce de palmier dit à jupon (Washingtonia)

Road Trip dans l'ouest américain #3

Des énormes rochers

Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3

Et des cactus.

Ces deux là se penchent dangereusement au dessus de la falaise pour voir ce qui se passe en bas.

Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3

Un tour dans le centre ville de Palm Springs pour manger un bout. Ce jour là il y avait une fanfare.

Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3Road Trip dans l'ouest américain #3

Les vacances se terminent déjà. Retour sur Los Angeles. En chemin on passe à travers une forêt d’éoliennes.

Road Trip dans l'ouest américain #3

On dépose Isa et Benoit à l’aéroport. Nous sommes encore pour une nuit sur Los Angeles. Notre avion ne partant que le lendemain.

Des gros bisous les copains et bon retour. L’année prochaine, on fait quoi ??

Road Trip dans l'ouest américain #3

Petit motel pour une nuit prés de Venice beach.

Road Trip dans l'ouest américain #3Road Trip dans l'ouest américain #3

Ciel gris, il pleut un peu. Le temps est en accord avec une fin de vacances. On se balade dans Venice Canals. C’est un réseau de canaux né de l’imagination de l’entrepreneur immobilier Abbot Kinney en 1904. A l’origine, c’était un projet gigantesque avec un parc d’attraction et des gondoles. Aujourd’hui il ne reste que quelques canaux avec de jolies passerelles en bois. C’est charmant.

 

Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3
Road Trip dans l'ouest américain #3

Et voici la fin de notre voyage… Nous avons sillonné l’ouest américain avec une voiture qui roule plus vite que son ombre !!

Road Trip dans l'ouest américain #3

Et on s’en va au soleil couchant…

Road Trip dans l'ouest américain #3

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Publié le 30 Avril 2020

Road Trip dans l'ouest américain #2

Nous sommes au 39° étage de la tour du VDARA avec une belle vue sur le strip et les fontaines du Bellagio. L’appartement fait l’angle de l’immeuble nous avons une vue spectaculaire de partout.

Un petit coin bien agréable pour écrire et feuilleter les guides
Un petit coin bien agréable pour écrire et feuilleter les guides
Un petit coin bien agréable pour écrire et feuilleter les guides

Un petit coin bien agréable pour écrire et feuilleter les guides

De nuit c'est encore plus impressionnant

De nuit c'est encore plus impressionnant

Pour le petit déjeuner, steph va nous chercher notre café au Starbucks en bas. Mais comme il en a marre d’épeler Stéphane que les américains ne comprennent jamais; Il s’est donné un nouveau nom : Robert ! Et en plus les serveuses trouvent ça charmant avec l’accent français.

Road Trip dans l'ouest américain #2Road Trip dans l'ouest américain #2

Le cœur de Las-Vegas s’organise autour du Strip, une artère de 7 kms autour de laquelle on trouve plusieurs hôtels de luxe sur des thèmes différents. Le nom de Strip viendrait du fait que les joueurs ressortaient complètement fauchés des casinos, à poil ! En anglais « Stripped » veut dire dépouillé.

Road Trip dans l'ouest américain #2Road Trip dans l'ouest américain #2
On voyage en Egypte

On voyage en Egypte

A Paris

A Paris

A New-York

A New-York

A Rome

A Rome

A VeniseA Venise

A Venise

Les fontaines du Bellagio

Les fontaines du Bellagio

On déambule dans les hôtels-Casino, c’est gigantesque. Cela ressemble à un labyrinthe. A chaque détour il y a des machines à sous, des magasins de luxe et des restaurants et ça recommence encore. On est comme hypnotisé au bout d’un moment. Pour vous donner un exemple le Bellagio dispose de tables de jeux et de machines à sous réparties sur 10.776 m2, le Caesar palace sur 11.984 m².

Nous avons fait sauter la caisse avec de « très » gros gains !
Nous avons fait sauter la caisse avec de « très » gros gains !
Nous avons fait sauter la caisse avec de « très » gros gains !
Nous avons fait sauter la caisse avec de « très » gros gains !

Nous avons fait sauter la caisse avec de « très » gros gains !

Tous les hôtels sont décorés. Le thème du moment : le nouvel an chinois. Nous entrons dans l’année du rat.

Road Trip dans l'ouest américain #2
Road Trip dans l'ouest américain #2

L’autre activité de Las-Vegas c’est le shopping. Quelques achats dans le magasin emblématique de l’Amérique : Levis.

Road Trip dans l'ouest américain #2

Après le jeu, le shopping, il faut bien manger ! Et là aussi c’est de la démesure ; avec des buffets gigantesques. Ici au Wynn.

Road Trip dans l'ouest américain #2
Road Trip dans l'ouest américain #2Road Trip dans l'ouest américain #2

Même les chiottes sont en marbre !

Road Trip dans l'ouest américain #2

Visite du quartier du old Las-Vegas. Pour redynamiser ce quartier, la rue a été couverte d’une structure sur laquelle est projetée des photos diverses et variées.

Road Trip dans l'ouest américain #2

La rue est tout en contraste, des filles à moitiés nues alors qu’il fait presque 0 en cette soirée d’hiver, de l’alcool, de la musique, des ribambelles de néons accrochés, des SDF de partout surtout des anciens soldats et bien sur des casinos.

Road Trip dans l'ouest américain #2
Road Trip dans l'ouest américain #2
Road Trip dans l'ouest américain #2
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Très beau spectacle du cirque du soleil : Kà. Une scène mobile qui se met parfois à la verticale, des décors grandioses, des costumes magnifiques et des acrobaties à couper le souffle avec pour toile de fond une histoire d’amour et de guerre. Rien ne manquait à ce spectacle exceptionnel qui est joué à Las Vegas depuis 2004 au MGM Grand. Pour vous donner une idée, la vidéo de présentation.

Soirée dans un bar pour écouter de la musique country. Quand on a vu le nom du bar on s’est tout de suite dit « c’est pour nous ».

Road Trip dans l'ouest américain #2Road Trip dans l'ouest américain #2

Nous quittons la vie trépidante de Las Vegas pour rejoindre la petite ville beaucoup plus tranquille de Williams.

Road Trip dans l'ouest américain #2

En route un arrêt au barrage Hoover. Il a été construit entre 1931 et 1936, les travaux ne s’arrêtaient jamais, de nuit comme de jour. Lors de son achèvement, le barrage Hoover était le plus haut barrage au monde. Lors de sa mise en service, le paysage a été complètement modifié en amont comme en aval.

Road Trip dans l'ouest américain #2
Road Trip dans l'ouest américain #2
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La mise en place du barrage a eu notamment pour conséquence de créer l’immense lac Mead. Ce barrage sert à alimenter les états de l’Arizona, du Nevada et de la Californie. L’augmentation constante de la demande en eau font craindre un assèchement dans les 10 prochaines années au maximum. D’ailleurs on peut aisément voir l’ancienne ligne de démarcation du lac. Le niveau est vraiment très bas.

Le fleuve Colorado a été surnommé « Ce fleuve qui n’atteint plus la mer... ».

Road Trip dans l'ouest américain #2
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Petite anecdote le fuseau horaire n’est pas le même dans le Nevada et en Arizona. La frontière passe au milieu du barrage. Ainsi selon que vous soyez d’un côté ou de l’autre du barrage, il n’est pas la même heure.

Road Trip dans l'ouest américain #2Road Trip dans l'ouest américain #2

Arrêt sur le chemin dans la ville de Kingman pour déjeuner dans un dîner typique Black Bear.

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On arrive enfin à Williams après une journée de route. Les États-Unis c’est grand ! Et on s’en rend bien compte quand on bouge un peu. Les distances sont tout de suite impressionnantes et les routes n’en finissent pas.

Road Trip dans l'ouest américain #2
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Changement de température par rapport à Las Vegas où il faisait plutôt bon. La ville de Williams se situe à + de 2000 mètres d’altitude. Les températures sont en dessous de 0° ! On se pèle ! Heureusement nous avons loué une petite maison bien douillette et surtout bien chauffée.

Road Trip dans l'ouest américain #2
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Williams est une petite bourgade avec 2 rues principales à sens unique. Ville touristique qui joue principalement sur la proximité du Grand Canyon et de la nostalgie autour de la route 66.

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Road Trip dans l'ouest américain #2
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Aujourd’hui découverte du grand Canyon (South Rim). Le ciel est d’un magnifique bleu mais le froid est transperçant. Il fait -12° avec un ressenti de -20° au moins !!! Comment dire le froid irradie de moi.

 

Nous entamons une petite balade sur les hauteurs qui a eu raison de Stéphane au bout de 20 minutes. Nous avons vaillamment continué avec Benoît et Isabelle quelques minutes de plus. Sur la fin je courais tellement j’étais congelé.

 

Road Trip dans l'ouest américain #2
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Quand on regarde les falaises du grand canyon, on contemple des couches de sédiments qui vont de 200 millions d’années à 2 milliards d’année.

Road Trip dans l'ouest américain #2
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Repas rapide, puis découverte en voiture de Hermits Rest route. À cette époque de l’année, la route est ouverte aux voitures individuelles. Et il n’y a vraiment pas grand monde, si ce n’est des élans (enfin je crois que c’est ça…).

Road Trip dans l'ouest américain #2
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C’est une succession de points de vue sur le grand canyon tous aussi beaux et grandioses les uns que les autres.

Road Trip dans l'ouest américain #2
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Fin d’après-midi retour dans notre petite maison complètement crevés du froid et de la marche de la journée mais remplis de paysages magnifiques.

Road Trip dans l'ouest américain #2

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Publié le 27 Avril 2020

Road trip dans l’ouest américain de 2 semaines à 4 copains à travers 3 états : Californie, Nevada et Arizona

Road Trip dans l'ouest américain #1Road Trip dans l'ouest américain #1Road Trip dans l'ouest américain #1
Road Trip dans l'ouest américain #1
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Nous avons sillonné les routes américaines sur pres de 2.300 kms

Road Trip dans l'ouest américain #1
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On a roulé sur de longues lignes droites,

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sur des routes vallonnées, 

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seul dans le désert,

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Avec beaucoup de monde en ville,

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On s'est perdu dans des nœuds autoroutiers de villes gigantesques,

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On a roulé sur des routes mythiques,

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Sur le Strip à Las Vegas,

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On a roulé jusqu'à la tombée de la nuit,

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Notre leitomtiv pour ces 15 jours,

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Mais ce n'est pas si facile de partir à l'aventure : Rangement des valises dans le coffre, niveau expert à Tétris recommandé !

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Nous avons goûté à la gastronomie américaine « avec délice ». Ce merveilleux gâteau de gelée ne fait-il pas envie ?

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Nous avons fait des rencontres surprenantes.

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C'est sur, ce voyage nous a transformé... enfin certains.

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Alors en route  pour ces quelques jours à bord de notre super GMC 4X4

Nous arrivons à LAX samedi après une nuit dans l’avion. Passage éclair aux contrôles de la douane américaine. Cela n’a jamais été aussi rapide. On récupère notre voiture chez Dollar auprès d’un loueur antipathique qui essaie de nous refourguer des assurances supplémentaires et une plus grosse voiture.

Sur les conseils de Philippe et Françoise nous allons nous balader au Getty center. C’est un complexe culturel composé de plusieurs bâtiments et jardins qui se situe sur la colline de Brentwood. Il a pour but de partager et d’aider à mieux connaître le monde artistique à travers les âges et sa diversité. L’accès est gratuit mais le parking est payant.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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Il y a déjà beaucoup de monde en ce samedi matin qui patiente pour prendre le tramway qui monte au sommet de la colline. Mais après une nuit dans l’avion, nous préférons nous dégourdir les jambes et monter à pied. Rare sont ceux qui choisissent cette option, nous pouvons donc rentrer tout de suite. Il fait frais, c’est très agréable. Nous arrivons par une terrasse en contrebas, c’est vraiment magnifique. Il n’est pas loin de midi et avant toute visite, nous allons manger un petit bout.

Road Trip dans l'ouest américain #1Road Trip dans l'ouest américain #1
Road Trip dans l'ouest américain #1Road Trip dans l'ouest américain #1

Jean-Paul Getty est un milliardaire américain. Vous le connaissez peut-être pour son rôle dans l’enlèvement de son petit fils par la mafia italienne. Il refusa de payer la somme demandée (17 millions de $) et après qu’on eut coupé l’oreille du petit garçon, il accepta de payer mais seulement une partie de la somme ; soit 3 millions de $. Sur cette somme : 2,2  millions étaient déductibles des impôts et pour les 800 000 $ restant il fit un prêt à son fils avec quand même 4 % d’intérêts !! Ah c’est beau l’esprit de famille ! À sa mort en 1976, il légua la presque totalité de sa fortune à la fondation qui porte son nom. Pour vous donner une idée la fondation dispose d’un budget de 100 millions de dollars par an.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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C’est l’architecte Richard Meier qui a conçut le site et qui a voulu donner l’allure d’un village italien sur les collines. Bon ça ne saute pas aux yeux. Mais j’aime beaucoup les lignes des bâtiments. Cela donne de très belles perspectives.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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Il y a des très belles vues sur Los Angeles

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Une très belle sculpture de Magritte qui donne l’occasion de s’amuser un peu. Que représente t-elle ?

Si on regarde du bas vers le haut

- Interprétation environnementale : Vers une diminution de notre impact écologique au fil du temps…

Et inversement si on regarde du haut vers le bas

- Interprétation anatomique : Vers une augmentation de la masse graisseuse au fil du temps...

- Sous l’angle de la psychanalyse : La femme est une et plurielle à la fois. Il y a la femme-enfant, la mère, la matriarche qui cohabitent dans la même personne.

- Vision poétique : « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant ; D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime ; Et qui n’est, chaque fois ni tout à fait la même ; Ni tout à fait une autre… » Verlaine

- Vision machiste (attablé au comptoir d’un bar avec un match de foot en fond sonore) : Les femmes sont des casse-pieds. On ne peut jamais savoir ce qu’elles veulent vraiment.

- Vision mathématique : 1+1=3, la somme des talents dépasse la simple addition... (Encyclopédie du savoir relatif et absolu de Bernard Weber)

Enfin tout dépend du point de vue… Juste pour info, Magritte a appelé sa sculpture « la folie des grandeurs ». Et vous que voyez-vous ?

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Nous avons beaucoup marché dans les jardins et nous n’avons vu qu’une petite partie. Je recommande vivement ce musée si vous passez par Los Angeles.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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Fin d’après-midi, nous sommes un peu fatigués, nous rejoignons notre motel sur Pasadéna. Et dans la soirée petit resto japonais à base de Ramen . Je ne connaissais ce type de plat c’est réellement délicieux.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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Dimanche matin frais et un peu nuageux. Nous allons nous balader à Huntington Library. Nous y étions allés lors de notre précédent séjour à Los Angeles et j’avais très envie de revenir.  La devise du lieu : Une bibliothèque, un musée d’art, des jardins botaniques… tout ce que j’aime. Henry Edwards Huntington et sa femme Arabella ont fondé cet endroit qui porte leur nom. Ce sont tous les deux des collectionneurs passionnés.

Mme Huntington aimait particulièrement le style français rococo.
Mme Huntington aimait particulièrement le style français rococo.

Mme Huntington aimait particulièrement le style français rococo.

Après le repas, nous allons faire un tour à la bibliothèque. Je ne m’attendais pas du tout à ce que nous avons vu. Un des premiers livres exposés est un exemplaire original d’une bible de Gutemberg. Il y a en 48 recensées dans le monde. Je ne pensais pas avoir la chance d’en voir une un jour.

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Et nous sommes allés de surprise en surprise : des lettres de Shakespeare, un exemplaire original de l’Encyclopédie de Diderot, de la correspondance d’Abraham Lincoln, les premiers brouillons de Walden de Henry David Thoreau et bien d’autres encore, et notamment un exemplaire de l’Encyclopédie de Diderot que nous pouvons feuilleter.

J’ai été très touchée par cette visite qui m’a mis particulièrement de bonne humeur.

Road Trip dans l'ouest américain #1Road Trip dans l'ouest américain #1
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Nous retournons au motel où nous attendent Benoît et Isabelle qui sont arrivés. Soirée avec des amis américains de Benoît et Isabelle rencontrés une année auparavant lors d’un mariage : Martha et Ray. Petite précision, ils ne parlent pas un mot de français. Il a donc fallu parler anglais toute la soirée. On s’est pas trop mal débrouillé. Nous sommes restés sur des conversations basiques, la famille, les voyages, mais c’était vraiment très sympa.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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Lundi matin, petit déjeuner américain au motel. Nous avons RDV à 11H00 pour visiter les studios de la Warner bros à Burbank. La Warner bros c’est une des plus grandes sociétés de production de films et de séries pour le cinéma et la télévision. Elle a été fondée en 1923 par les 4 frères Warner, d’où le nom Bros signifiant brother. Avec son ambassadeur, Bugs Bunny.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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Nous avons droit à une visite privative en français (en fait il n’y a que nous 4). Pendant prés de 2H30, nous découvrons les décors de plusieurs films ou séries avec pas mal d’anecdotes. mais j’aurais dû prendre un calepin et un crayon pour noter tout ce que nous a raconté notre guide, car la mémoire me fait défaut.

Road Trip dans l'ouest américain #1Road Trip dans l'ouest américain #1
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Retour sur Pasadena en milieu d’après-midi, et on déguste une part de cheese-cake très light… à 4 quand même car c’est énorme.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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Mardi matin : longue journée de route pour arriver jusqu’à notre prochain logement en plein désert. Notre objectif : arrivée avant la nuit.

On quitte l’autoroute pour emprunter un bout de la fameuse route 66. Route légendaire qui traverse plusieurs États de Chicago à Los Angeles.

On s’arrête à la Bottle farm. Le fermier réhabilite les bouteilles en verre en les transformant en arbre. Un recyclage poétique en quelque sorte.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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J’avais rapporté une bouteille Hinano pour compléter sa collection. C’est un lieu complètement déjanté. Il faut dire qu’i n’y a pas grand-chose autour si ce n’est le désert alors il faut bien occuper ses journées. Et quoi de mieux que de se construire une forêt en plein désert. La victoire de l’imaginaire sur le réel.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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C’est l’heure de casser la croûte. On remonte le temps pour s’arrêter dans un diner des années 60 : Chez Peggy Sue. Déco kitsch à souhait, c’est très sympa.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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Avant de partir, un tour aux toilettes pour dames. Et sur le coup j’ai vraiment cru que je m’étais trompée !!

Désolée Monsieur !

Désolée Monsieur !

Arrêt dans la ville fantôme de Calico. Calico est un ancien village minier fondé en 1881. Pendant quelques années la ville fut le plus grand producteur d’argent de Californie. Son existence n’a duré que le temps de l’exploitation des mines. Dans les années 1890, le cours de l’argent s’effondra et l’exploitation des mines n’étaient plus rentables. Elles cessèrent définitivement en 1907 et la ville fut abandonnée.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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La ville a été rachetée par un particulier en 1951. Elle a été restaurée selon de vieilles photographies d’époque. 5 maisons d’époque existent toujours, les autres ont été reconstruites à l’identique sur les fondations des anciennes maisons. Maintenant c’est un parc d’attraction touristique. D’ailleurs tout est beau et propre. Les maisons abritent désormais des boutiques et des restaurants.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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Le parking est immense et on se doute qu’en haute saison, ça doit être blindé. Mais un jour de semaine en plein mois de janvier c’est vraiment une ville fantôme. Nous sommes quelques touristes à se balader dans la ville.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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Il nous reste encore pas mal de route avant d’arriver dans notre charmante maison. On reprend la voiture. Le GPS indique 195 kms tout droit. Et effectivement c’est bien tout droit. On passe la frontière entre la Californie et le Nevada, et 100 mètres après il y a un casino ! Nous aimerions bien arriver avant que le soleil se couche pour trouver notre maison perdue au milieu du désert. Finalement nous sommes arrivés à la nuit mais sans encombre et la clé était bien sous le paillasson !

Road Trip dans l'ouest américain #1
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Et voilà notre maison perdue au milieu du désert. C’est sur on est pas gêné par les voisins. D’ailleurs on est pas très loin de la zone 51, peut être que des petits bonhommes verts vont venir nous voir… C’est une grande maison très confortable avec de belles vues sur le désert.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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Dès le premier soir, on s’est mis dans l’ambiance « Far west », en regardant un western.

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Aujourd’hui découverte du parc national de la vallée de la mort. S’il fait aussi chaud et sec dans la vallée de la mort c’est qu’elle est séparée des influences plus tempérées par la Sierra Nevada. Heureusement nous sommes à la période la plus fraîche de l’année.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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Arrêt à Zabriskie Point. On rejoint un promontoire qui offre une vue magnifique sur les collines en forme de vagues. Aujourd’hui c’est un paysage abrupt et désertique, « Badlands » mais il y a 3 à 5 millions d’années il y avait ici des lacs avec des forêts.

Road Trip dans l'ouest américain #1
Road Trip dans l'ouest américain #1
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Les ravines ont été formées par des orages violents qui érodaient les roches les plus molles. Les sillons noirs correspondent à de très anciennes coulées de lave. Ici il y a eu pendant plusieurs années une mine d’exploitation du borax.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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On décide de descendre faire une randonnée au pied des collines.

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On rejoint ensuite Furnace creek où se trouve le bureau des rangers. On s’acquitte du droit de visite et on récupère un peu de documentation. Direction Badwater bassin, le point le plus bas des États-Unis à -85 metres en dessous du niveau de la mer. Selon les scientifiques, le prochain gros tremblement de terre pourrait encore faire baisser le niveau de la plaine.

Un panneau matérialise le niveau de la mer sur la falaise.
Un panneau matérialise le niveau de la mer sur la falaise.

Un panneau matérialise le niveau de la mer sur la falaise.

Il y a environ 10.000 ans il y avait encore ici un grand lac avec une profondeur de 150 à 200 mètres. Aujourd’hui il n’y a plus rien si ce n’est des solutions salines.

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Le mois de janvier est vraiment un bon mois pour visiter la vallée de la mort. Il fait beau mais pas trop chaud, environ 15°. Et il n’y a pas beaucoup de monde.

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On marche un bon moment vers le milieu du lac. Le paysage est lunaire et grandiose. D’ailleurs c’est un peu le mot durant ce voyage. Les paysages ici sont Grandioses, sans limites.

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Les cristaux nouvellement formés suintent entre les fissures de terre et forme de curieux motifs au sol. Des cristaux de sel

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On reprend la voiture et on s’arrête un peu plus loin pour voir une arche formée par l’érosion

Isabelle est toute petite
Isabelle est toute petite
Isabelle est toute petite

Isabelle est toute petite

On emprunte Artists drive pour découvrir la palette de l’artiste. Les couleurs proviennent de l’oxydation des métaux se trouvant dans les roches.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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Retour en fin d’après-midi dans notre sweet home avec des belles couleurs.

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Aujourd’hui visite du parc naturel d’Ash meadows.

Une passerelle en bois part du refuge et serpentent à travers la plaine. On longe pendant un moment un petit ruisseau d’eau chaude en plein dessert et c’est assez surréaliste. L’eau est si limpide et tiède, ça donne vraiment envie de se baigner mais c’est formellement interdit.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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Se promener ici apporterait la paix de l’esprit.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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En fait la source se trouve dans la montagne au loin, la rivière est souterraine pendant de longs kilomètres pour ressortir ici en plein désert.

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Un peu plus loin le site de Point of rocks, king’s pool où on peut voir d’autres sources. Là encore des passerelles en bois amènent à un point de vue sur la vallée.

Road Trip dans l'ouest américain #1
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On mange un bout avec les aliens en début d’après-midi

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Et maintenant direction la ville de la perdition et du jeu : LAS VEGAS ; Nous voilà.

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Publié le 24 Avril 2020

Extrait de notre vie quotidienne qui est bien loin du lagon de Tikehau ou de nos balades en terre du milieu :

Réveil vers 5H45 (Aïe ça pique) pour un départ de la maison vers 6H30 au plus tard. En route pour 30 minutes de voiture pour faire seulement 2,5 kms ! Vive les bouchons sur Papeete. Gaétan commence ses cours à 7H15. Je le dépose devant son collège et je vais au bureau. Et là commence ma journée trépidante.

Classement des dossiers _ Dossiers de contrôle _ Contrôles des comptes _ Comptes de gestion _ Gestion des virements _ Virements en rejet _ Rejet des procédures _ Procédure de vérification _ Vérification des intégrations _ Intégrations comptables _ A table ! C’est midi

Et l’après-midi on reprend la même ritournelle que le matin avec quelques variantes parfois. J’ai un métier passionnant !

Gaétan nous rejoint au bureau à la fin de sa journée de classe. En fin d’après-midi nous allons souvent marcher au parc Paofai pour nous détendre. Le soleil se couche tôt toute l’année ici. A 18H30, il fait nuit noire. Alors nous aussi on se couche tôt.

 

Au milieu de cette routine, quelques activités plus sympathiques :

Un tour au 19e salon du livre sur le thème de « Iles » était une fois

Vie quotidienne #16Vie quotidienne #16
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Un repas chez Sylvie avec Vincent, Marianne et les enfants.

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Comme chaque année, c’est toujours avec plaisir que nous réalisons les préparatifs de noël : confection des traditionnels sablés, décoration du sapin, calendrier de l’avent, jeux de piste jusqu’au jour J de l’ouverture des cadeaux !

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Repas du 25 avec Philippe, Sylvie et Patoune qui apres quelques péripéties est finalement arrivée le jour même

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Pique nique dans le très beau jardin du musée de Tahiti

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Il y avait une exposition temporaire du sculpteur Victor TEVA de plusieurs de ces œuvres avant des les expédier à leurs futurs propriétaires.

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Passage à la nouvelle année réussie chez Marianne et Vincent. Les classiques étaient là : foie gras et champagne. On a bien rigolé jusqu’à 3 heures du matin quand même (pas mal pour des vieux comme nous), mais on a perdu les enfants et Patoune en cours de route.

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Juste en bas de chez nous, naissance pour cette nouvelle année 2020

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Les rois mages sont enfin arrivés à destination et Marius est revenu de son séjour en métropole. Traditionnelle galette des rois avec le plus petit sous la table.

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Promenade nocturne et musicale en front de mer. Le front de mer a été fermée à la circulation et plusieurs groupes se sont installés tout le long. On passe d’une ambiance musicale à une autre. C’est très sympa.

Vie quotidienne #16Vie quotidienne #16
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Pique-nique habituel (ca nous manque !!!!) au trou du souffleur. Suivez les traces de pas…

 Suivez les traces de pas…la mer est au bout.

Suivez les traces de pas…la mer est au bout.

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Publié le 21 Avril 2020

Des retours d’amis qui nous ont vanté les charmes et la douceur de Tikehau, un très beau reportage sur cette île, et surtout la promesse de rencontrer des raies mantas m'ont donner envie de découvrir cet atoll depuis quelques temps déjà.

J’ai donc saisi l’occasion d’aller passer 4 jours là-bas début décembre ;

Tikehau

Tikehau est un atoll dans l’archipel des Tuamotu entre l’île de Mataiva et de Rangiroa. Il se situe à environ 340 kms de Tahiti.

L'atoll a une forme ovale de 27 kms de longueur et 19 kms de largeur, pour une superficie totale de terre émergées de seulement 20 km².

Tikehau

Le lagon a une superficie de 461 km² et est accessible par une seule passe : Tuheiava. Tikehau se présente comme une série de motu séparés par des chenaux d’échange entre le lagon et l’océan (Hoa en polynésien).

Tikehau

On survole l’atoll de Tétiaroa. Cette île appartenait à Marlon Brando et maintenant à ses héritiers. Tombé amoureux de la Polynésie et d’une polynésienne au sortir du tournage du film les révoltés du Bounty, il signe un bail emphytéotique de 99 ans pour ce charmant atoll. Il y construisit une piste d’atterrissage et un hôtel discret. Aujourd’hui c’est un hôtel de luxe « The Brando ». Pour passer une nuit là-bas, il vous faudra débourser au minimum pour la plus petite villa la modique somme de 1500€ et comme il faut rester obligatoirement 2 nuits…

Tikehau

Donc ce n’est pas sur cet atoll que nous allons nous arrêter, nous continuons notre route jusqu’à Tikéhau.

Tikehau
Tikehau

On récupère nos bagages et on va prendre un petit bateau pour nous amener à notre hôtel : Le Tikehau pearl beach.

Tikehau
Tikehau

C’était magnifique, comme un rêve des tropiques. Douceur du temps, beauté du lagon, calme de l’hôtel.

Nous avions un bungalow sur pilotis élégant et confortable. Quel luxe de pouvoir être là (la flèche verte c'est notre bungalow pour 3 nuits).

Photos extraites du site de l’hôtel
Photos extraites du site de l’hôtel

Photos extraites du site de l’hôtel

Tikehau
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Pour ne rien gâcher, les repas étaient délicieux.

TikehauTikehauTikehau
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Promenade marine : on traverse le petit chenal (hoa en polynésien), en suivant une langue de sable et on profite du bonheur d’être ensemble et seuls au milieu d’un paysage paradisiaque.

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On voit un nuage de pluie qui arrive au loin. Le ciel s’obscurcit et les contrastes sont très beaux. Le nuage de pluie passe aussi vite qu’il est arrivé ; emporté par un léger vent vers l’océan.

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Une bonne nuit, un énorme petit déjeuner, un tour dans l’eau autour de notre bungalow, on flemmarde et puis finalement on se décide pour un tour en vélo au village de Tuherahera. C’est le seul village de l’île et il se trouve sur un motu d’environ 4 kms de long. C’est sur ça ne va pas être trop dur en terme de kilométrage et de dénivelé.

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C’est paisible en ce début d’après midi. On ne croise pas grand monde. Au bout du village on débouche sur une immense plage.

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Et là miracle, on marche sur l’eau…

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Nous reprenons nos vélos pour aller voir un peu plus loin si c’est toujours aussi beau… Et bien oui rassurez vous c’est toujours beau !

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Le soleil tape vraiment fort et mon petit loulou a un gros coup de chaud. Il faut dire qu’il a oublié sa casquette et  que nous n’avons pas pris assez d’eau. Tant pis retour au bateau pour rentrer.

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Mes 2 hommes préfèrent rester bouquiner tranquillement mais moi j’ai encore envie de me balader pour aller explorer notre îlot.  Je vais faire un tour sur le platier coté océan.

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Il s’agit d’un platier, d’origine récifale. Très particulier comme paysage, ici et là du corail fossilisé.

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Un gros bernard l'hermite

Un gros bernard l'hermite

Autoportait

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Aujourd’hui sortie en bateau sur le lagon. Un premier arrêt pour voir les raies mantas. On se met à l’eau et pendant un long moment nous restons là à les admirer. Super moment, on a beaucoup aimé.

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Retour à bord et direction une petite ile au milieu du lagon surnommée l'île aux oiseaux en raison du grand nombre d'oiseaux qui nichent et qui se retrouvent là-bas. 

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Et voici une sterne blanche.

Les couplent restent généralement ensemble pour la vie. Le mâle et la femelle s’accouplent et produisent un seul œuf par saison. L’œuf est posé à même la branche dans un nœud de l’arbre ou dans une légère dépression afin de ne pas tomber. Le poussin possède de longues griffes qui lui permettent de bien s'accrocher à l'écorce pour ne pas tomber sur le sol.

C’est sur le site de l’association Manu (oiseau en Polynésien) que j’ai trouvé une mine d’informations.
C’est sur le site de l’association Manu (oiseau en Polynésien) que j’ai trouvé une mine d’informations.
C’est sur le site de l’association Manu (oiseau en Polynésien) que j’ai trouvé une mine d’informations.
C’est sur le site de l’association Manu (oiseau en Polynésien) que j’ai trouvé une mine d’informations.

C’est sur le site de l’association Manu (oiseau en Polynésien) que j’ai trouvé une mine d’informations.

Nous avons rencontré des fous à pieds rouges. Ils sont très bruyants et se nourrissent de poissons et de calmars pêchés en mer.

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Noddi brun
Noddi brun

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Et un oiseau rare... que j'ai réussi à capturer

Et un oiseau rare... que j'ai réussi à capturer

Début d’après-midi on se dirige vers un autre motu pour le repas.

Tikehau
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Une petite maison en bois et une bonne idée déco pour faire une bordure : des bouteilles de bière !!

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Apres midi difficile à lézarder en bouquinant et à se baigner avec des petits poissons.

J'ai tenté une photo dedans dehors
J'ai tenté une photo dedans dehors
J'ai tenté une photo dedans dehors
J'ai tenté une photo dedans dehors

J'ai tenté une photo dedans dehors

Au retour joli spectacle des oiseaux qui entourent notre bateau

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Matin du départ, le temps est au gris mais c’est toujours aussi beau. Dernière balade sur la plage.

Tikehau
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Nous garderons de ces quelques jours un souvenir enchanteur.

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