archipel des tuamotu

Publié le 31 Octobre 2020

Cet article est dédié à Eric et Hélène qui aurait du nous accompagner.

Mataiva est le premier atoll des Tuamotu en commençant par l’Ouest. Il se trouve à environ 300 kms de Tahiti et 1 heure d’avion. L’île fait 10 km de longueur et 5,5 km de largueur pour 16 km² de terres émergées et 25 km² de lagon.

Maitaiva
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Vu du ciel, le lagon est unique et particulièrement beau, il apparaît comme tacheté de bleu et de vert. C’est un lagon dit « réticulé », curiosité géologique très rare. Il s’agit d’un réseau de constructions coralliennes de 30 à 300 mètres de largeur qui forment environ 70 bassins. Si parfois il existe des portions de lagon d’un atoll qui apparaissent comme réticulés, Mataiva est le seul lagon à être entièrement réticulé. Il est considéré comme une exception géologique.

Maitaiva
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Il y a seulement 2 pensions sur cette île qui fournissent la même prestation : en pension complète avec les excursions comprises. Les bungalows sont très sommaires mais corrects. Ce qui est dommage c’est l’orientation des bungalows. Certains bungalows (dont le nôtre) sont tournés vers les cuisines ou la pièce commune, au lieu du lagon ou la cocoteraie.

Maitaiva
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Mais les abords de la pension sont très beaux. Et en fin d’après-midi, il est agréable de bouquiner face au lagon.

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Comme souvent dans les pensions de famille, c’est l’occasion de faire des rencontres, et notamment Christophe et Caroline qui venaient de Saintes et des copains pour jouer pour Gaétan !

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Il y a un unique village qui se nomme Pahua composé de presque 300 habitants. Le village s’étale de par et d’autre de la passe de Mataiva : Faratue. Les 2 rives sont reliées par le plus long pont de Polynésie !! Il fait 120 mètres et a été construit en 1997.

Maitaiva
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Nous avons parcouru les petites routes de ce village à vélo.

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1er jour : Initiation au tressage de pandanus en début de matinée. Nous confectionnons nos assiettes pour le repas du midi.

Maitaiva
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Départ en 4X4 à l’autre bout de l’atoll vers Tevaihara. On traverse une immense cocoteraie puis on longe la plage, parfois coté océan, parfois coté lagon.

Maitaiva
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Une merveille de paysage. L’Ailleurs dont on rêve quand il fait gris et qu’on a envie de crier « Emmenez-moi au bout de la terre...».

Maitaiva
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Des couleurs qui éclatent sous le soleil, du bleu à perte de vue, des cocotiers qui s’alignent sur la plage, une chaleur moite qui invite à la baignade.

Maitaiva
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Sur le platier, en balade

Maitaiva
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Et on poursuit notre balade pour aller découvrir le marae qui se trouve juste à coté. Le légendaire roi Tu était un géant qui comme Samson tirait sa force phénoménale de ses cheveux, plus précisément d’un seul cheveu blanc.

Afin de protéger son île de l’attaque d’ennemis, il fit poster 9 de ses meilleurs guerriers à l’entrée des 8 hoas* coté océan et de la passe de Mataiva. Il installa son trône face à la passe coté lagon de l’autre coté de l’île. En cas de danger, les guerriers devaient envoyer un cerf volant pour prévenir leur chef. TU rejoignait alors les navires ennemis en 3 enjambées et les tuaient.

Mais un jour (car il y a toujours un Mais), il épargna 3 femmes qui venaient de l’île d’Anaa. (Ce n’est pas bien de céder à la concupiscence…) Elles découvrirent son secret et lui arrachèrent le cheveu blanc magique (bizarre comme c’est toujours la faute des femmes). Enfin bref, dépourvu de sa force, il se fit capturer et tuer par les terribles guerriers d’Anaa.

*Un hoa est un chenal de faible profondeur qui n’est pas navigable entre l’océan et le lagon

Maitaiva
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Notre abri pour le déjeuner sous les arbres. Mais ce n’est pas grâce à nous que nous avons pu manger même si quelques crabes se trouvaient par là.

Maitaiva
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Sur le retour, on s’arrête coté Océan pour voir une curiosité géologique sur le platier. Il s’agit d’un bloc de calcaire corallien d’environ 2,50m. Il s’agit du rocher des tortues. Selon la tradition locale, quand un nuage passe au-dessus et qu’il prend la même forme que le rocher, cela veut dire que la nuit suivante les tortues vont venir pondre sur la plage. Il est alors simple de les capturer pour les manger. Il faut savoir que depuis 1990 il est interdit de capturer des tortues mais la chair de tortue est très prisée des Polynésiens et il y a un important marché noir.

Maitaiva
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2ème jour : Aujourd’hui balade en bateau. Faire la traversée du lagon de Mataiva en bateau, c’est comme s’engager dans un véritable labyrinthe. Il faut connaître les chemins entre les vasques d’eau, éviter les écueils des rochers, savoir se faufiler entre les blocs de coraux, connaître les tours et détours pour arrivée au bon endroit.

Maitaiva
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1er arrêt : le motu aux oiseaux. Et comme son nom l’indique, il y a ici des centaines d’oiseaux qui viennent nicher.

Maitaiva
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Ensuite un arrêt au pito de Mataiva. Il s’agit d’un bloc de basalte qui affleure l’eau au milieu du lagon. Pito en Polynésien signifie le nombril. C’est seulement lorsqu’on a posé le pied sur le nombril de Mataiva, son centre spirituel, que l’on peut dire que l’on est venu sur Mataiva.

Et voilà, c’est fait pour nous !
Et voilà, c’est fait pour nous !

Et voilà, c’est fait pour nous !

On continue notre chemin jusqu’à une plage en bordure de hoa.

Maitaiva
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Mataiva offre des paysages réellement exceptionnels, on a l’impression de se balader dans une carte postale mais par contre il n’y pas beaucoup de poissons en comparaison des autres atolls que nous avons visités.

Selfie avec les poissons :-)
Selfie avec les poissons :-)
Selfie avec les poissons :-)

Selfie avec les poissons :-)

3ème jour ! Le premier jour nous avions pris la route vers l’ouest de l’atoll, aujourd’hui nous roulons vers l’est. Une série de passerelles à travers le platier. Toujours des paysages extraordinaires.

Maitaiva
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Comme à chaque fois nous faisons un tour des lieux et nous commençons par une longue balade autour. Gaétan préfère rester pour se baigner et apprendre à pécher.

Maitaiva
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Au retour nous faisons un arrêt baignade à « la piscine » de Mataiva, surnommée ainsi, car il s’agit d’une ancienne carrière de phosphate réalisée dans le cadre d’une prospection. L’eau est très trouble et il est impossible de voir quelques choses sous l’eau.

Maitaiva
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Le lagon de Mataiva a la particularité d’être très riche en phosphate, malheureusement pour elle, car il fait la convoitise de plusieurs grands groupes industriels. Selon une estimation de 1980, le gisement s’élèverait à 15 millions de tonnes. Mais son exploitation signerait un désastre écologique pour une si petite île. Pour le moment, la population s’est systématiquement opposée à tous les projets d’exploitation. Jusque ici tout va bien…

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Soirée Barbecue et danse polynésienne pour notre dernière soirée ici.

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C’est la fin de notre séjour ici. Nous repartons couverts de fleurs.  

C’était vraiment bien mais nous aurions aimé avoir la famille Grard avec nous !

Maitaiva
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Maitaiva

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Publié le 21 Avril 2020

Des retours d’amis qui nous ont vanté les charmes et la douceur de Tikehau, un très beau reportage sur cette île, et surtout la promesse de rencontrer des raies mantas m'ont donner envie de découvrir cet atoll depuis quelques temps déjà.

J’ai donc saisi l’occasion d’aller passer 4 jours là-bas début décembre ;

Tikehau

Tikehau est un atoll dans l’archipel des Tuamotu entre l’île de Mataiva et de Rangiroa. Il se situe à environ 340 kms de Tahiti.

L'atoll a une forme ovale de 27 kms de longueur et 19 kms de largeur, pour une superficie totale de terre émergées de seulement 20 km².

Tikehau

Le lagon a une superficie de 461 km² et est accessible par une seule passe : Tuheiava. Tikehau se présente comme une série de motu séparés par des chenaux d’échange entre le lagon et l’océan (Hoa en polynésien).

Tikehau

On survole l’atoll de Tétiaroa. Cette île appartenait à Marlon Brando et maintenant à ses héritiers. Tombé amoureux de la Polynésie et d’une polynésienne au sortir du tournage du film les révoltés du Bounty, il signe un bail emphytéotique de 99 ans pour ce charmant atoll. Il y construisit une piste d’atterrissage et un hôtel discret. Aujourd’hui c’est un hôtel de luxe « The Brando ». Pour passer une nuit là-bas, il vous faudra débourser au minimum pour la plus petite villa la modique somme de 1500€ et comme il faut rester obligatoirement 2 nuits…

Tikehau

Donc ce n’est pas sur cet atoll que nous allons nous arrêter, nous continuons notre route jusqu’à Tikéhau.

Tikehau
Tikehau

On récupère nos bagages et on va prendre un petit bateau pour nous amener à notre hôtel : Le Tikehau pearl beach.

Tikehau
Tikehau

C’était magnifique, comme un rêve des tropiques. Douceur du temps, beauté du lagon, calme de l’hôtel.

Nous avions un bungalow sur pilotis élégant et confortable. Quel luxe de pouvoir être là (la flèche verte c'est notre bungalow pour 3 nuits).

Photos extraites du site de l’hôtel
Photos extraites du site de l’hôtel

Photos extraites du site de l’hôtel

Tikehau
Tikehau
Tikehau
Tikehau

Pour ne rien gâcher, les repas étaient délicieux.

TikehauTikehauTikehau
TikehauTikehau

Promenade marine : on traverse le petit chenal (hoa en polynésien), en suivant une langue de sable et on profite du bonheur d’être ensemble et seuls au milieu d’un paysage paradisiaque.

Tikehau
Tikehau
Tikehau
Tikehau
Tikehau
Tikehau

On voit un nuage de pluie qui arrive au loin. Le ciel s’obscurcit et les contrastes sont très beaux. Le nuage de pluie passe aussi vite qu’il est arrivé ; emporté par un léger vent vers l’océan.

Tikehau
Tikehau
Tikehau

Une bonne nuit, un énorme petit déjeuner, un tour dans l’eau autour de notre bungalow, on flemmarde et puis finalement on se décide pour un tour en vélo au village de Tuherahera. C’est le seul village de l’île et il se trouve sur un motu d’environ 4 kms de long. C’est sur ça ne va pas être trop dur en terme de kilométrage et de dénivelé.

Tikehau
Tikehau
Tikehau

C’est paisible en ce début d’après midi. On ne croise pas grand monde. Au bout du village on débouche sur une immense plage.

Tikehau
Tikehau
Tikehau
Tikehau

Et là miracle, on marche sur l’eau…

Tikehau
Tikehau

Nous reprenons nos vélos pour aller voir un peu plus loin si c’est toujours aussi beau… Et bien oui rassurez vous c’est toujours beau !

Tikehau

Le soleil tape vraiment fort et mon petit loulou a un gros coup de chaud. Il faut dire qu’il a oublié sa casquette et  que nous n’avons pas pris assez d’eau. Tant pis retour au bateau pour rentrer.

Tikehau
Tikehau
Tikehau

Mes 2 hommes préfèrent rester bouquiner tranquillement mais moi j’ai encore envie de me balader pour aller explorer notre îlot.  Je vais faire un tour sur le platier coté océan.

Tikehau
Tikehau
Tikehau

Il s’agit d’un platier, d’origine récifale. Très particulier comme paysage, ici et là du corail fossilisé.

Tikehau
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Un gros bernard l'hermite

Un gros bernard l'hermite

Autoportait

Autoportait

Aujourd’hui sortie en bateau sur le lagon. Un premier arrêt pour voir les raies mantas. On se met à l’eau et pendant un long moment nous restons là à les admirer. Super moment, on a beaucoup aimé.

Tikehau
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Tikehau
Tikehau

Retour à bord et direction une petite ile au milieu du lagon surnommée l'île aux oiseaux en raison du grand nombre d'oiseaux qui nichent et qui se retrouvent là-bas. 

Tikehau
Tikehau

Et voici une sterne blanche.

Les couplent restent généralement ensemble pour la vie. Le mâle et la femelle s’accouplent et produisent un seul œuf par saison. L’œuf est posé à même la branche dans un nœud de l’arbre ou dans une légère dépression afin de ne pas tomber. Le poussin possède de longues griffes qui lui permettent de bien s'accrocher à l'écorce pour ne pas tomber sur le sol.

C’est sur le site de l’association Manu (oiseau en Polynésien) que j’ai trouvé une mine d’informations.
C’est sur le site de l’association Manu (oiseau en Polynésien) que j’ai trouvé une mine d’informations.
C’est sur le site de l’association Manu (oiseau en Polynésien) que j’ai trouvé une mine d’informations.
C’est sur le site de l’association Manu (oiseau en Polynésien) que j’ai trouvé une mine d’informations.

C’est sur le site de l’association Manu (oiseau en Polynésien) que j’ai trouvé une mine d’informations.

Nous avons rencontré des fous à pieds rouges. Ils sont très bruyants et se nourrissent de poissons et de calmars pêchés en mer.

Tikehau
Noddi brun
Noddi brun

Noddi brun

Et un oiseau rare... que j'ai réussi à capturer

Et un oiseau rare... que j'ai réussi à capturer

Début d’après-midi on se dirige vers un autre motu pour le repas.

Tikehau
TikehauTikehau
Tikehau

Une petite maison en bois et une bonne idée déco pour faire une bordure : des bouteilles de bière !!

Tikehau
Tikehau

Apres midi difficile à lézarder en bouquinant et à se baigner avec des petits poissons.

J'ai tenté une photo dedans dehors
J'ai tenté une photo dedans dehors
J'ai tenté une photo dedans dehors
J'ai tenté une photo dedans dehors

J'ai tenté une photo dedans dehors

Au retour joli spectacle des oiseaux qui entourent notre bateau

Tikehau

Matin du départ, le temps est au gris mais c’est toujours aussi beau. Dernière balade sur la plage.

Tikehau
Tikehau

Nous garderons de ces quelques jours un souvenir enchanteur.

TikehauTikehau
TikehauTikehauTikehau
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Publié le 27 Septembre 2019

Rangiroa se situe à 350 kms de Tahiti dans l’archipel des Tuamotu à environ 1 heure d’avion. Tuamotu signifie en tahitien « les îles du large » et on appelle Paumotu les habitants des Tuamotu. Paumotu désigne aussi la langue parlée sur ces iles.

Rangiroa
RangiroaRangiroa
Rangiroa

Alain Gerbault dans son journal de bord publié en 1929 « À la poursuite du soleil » nous éclaire sur la signification de Paumotu. Des pécheurs Tahitiens lui donnèrent le nom Pomotu ou îles de la nuit (Po, nuit, mystérieux, Motu, île basse) en raison de leur position à l’occident de Tahiti, c’est-à-dire, là où le soleil se couche. Les tahitiens firent la conquête de ces iles qu’ils nommèrent alors Paumotu ou îles soumises pour bien perpétuer le souvenir de leurs victoires (Pau, soumis, victorieux, motu, île basse).

Rangiroa

Rangiroa fait partie du groupe des îles « Palliser », nom donné par James Cook lors de son deuxième voyage en Polynésie en avril 1774 en l'honneur de son mentor Hugh Palliser.

Rangiroa est le plus grand atoll de Polynésie et le 2nd plus grand atoll du monde après Kwajalein en Micronésie. Il fait une surface de 1640 km², 80 kms de long pour 32 kms de large dans ses dimensions maximales. Pour donner une idée, Tahiti pourrait tenir dans son lagon. Rangiroa c’est donc 7900 hectares de terres émergées réparties en 415 groupes d’îlots.

Rangiroa
Rangiroa

L'ancien volcan qui supporte le plateau récifal fait 1.185 m depuis le plancher océanique. Il s'est formé de 61,4 à 64,5 millions d'années. Deux passes permettent l’accès à l’intérieur de l’atoll sur le coté nord de l’atoll : la passe de Hutuaara à l'entrée du village d'Avatoru et la passe de Hiria à l'entrée du village de Tiputa.

La passe de tiputa

La passe de tiputa

Isabelle et Benoît sont arrivés la veille sur l'île en provenance de Tikehau, ils nous attendent à l'aéroport pour aller à la pension Chez Cécile. Nous avons 2 bungalows face à la mer, simples mais fonctionnels.

Rangiroa
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Rangiroa
Rangiroa

Il y a un petit fare commun qui s'avance sur l'eau, sympa pour prendre l'apéro en début de soirée et voir le coucher de soleil.

Rangiroa
Rangiroa

Le mur face au lagon avec quelques décorations.

J'aime particulièrement celle-ci, qui me fait penser à une œuvre de Magritte.
J'aime particulièrement celle-ci, qui me fait penser à une œuvre de Magritte.
J'aime particulièrement celle-ci, qui me fait penser à une œuvre de Magritte.

J'aime particulièrement celle-ci, qui me fait penser à une œuvre de Magritte.

Parties de pétanque pleines de rebondissements. Malgré des débuts prometteurs, les garçons se sont effondrés en deuxième mitan…le mental n’a pas suivi sous la pression. Les filles sont montées en puissance doucement mais sûrement, pour finalement s’imposer avec brio et panache (en toute modestie…)

Discussion âpre autour d’un point… heureusement la technologie est venue à notre aide.

Discussion âpre autour d’un point… heureusement la technologie est venue à notre aide.

Au cours de notre séjour, nous avons arpenté les routes de Rangiroa en vélo. Pas de possibilité de se perdre, il y a une unique route qui fait 10 kms de long. Nous avions des vélos au top, que Benoît a gentiment surnommé VTP (Vélo tout pourri!), bien sur pas de vitesse, ni de frein d’ailleurs (rétropédalage pour s’arrêter!).

Il a fallu s’arrêter à plusieurs reprises pour remettre la chaîne ! Il a fallu s’arrêter à plusieurs reprises pour remettre la chaîne !
Il a fallu s’arrêter à plusieurs reprises pour remettre la chaîne ! Il a fallu s’arrêter à plusieurs reprises pour remettre la chaîne !

Il a fallu s’arrêter à plusieurs reprises pour remettre la chaîne !

Rangiroa
Rangiroa

Un arrêt à la cave, en effet c’est sur Rangiroa que se trouve l’unique vignoble de Polynésie. Pour en savoir plus, le site est assez intéressant : Lien ici. Une des particularités c’est le cycle végétatif de la vigne et donc les périodes de récolte du raisin. Il y a 2 vendanges par an sur Rangiroa, environ tous les 5 mois. La date de taille dépend de l’influence de la lune et des marées. Nous avons acheté quelques bouteilles pour agrémenter nos repas à la pension.

RangiroaRangiroa
Rangiroa

Il y a deux villages celui d'Avatoru où se trouve l'aéroport et celui de Tiputa plus petit où l'on accède uniquement en bateau.

L'église à Avatoru

L'église à Avatoru

Un arrêt pour aller voir l’océan. Un immense platier récifal donne un aspect singulier au paysage. C'est magnifique. Si ce n'est le soleil qui frappe vraiment fort, je serais restée volontiers quelques heures à me balader par ici.

Rangiroa
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Malgré la chaleur écrasante et nos vélos "dernière génération", la balade est agréable et parfois on sent sur le visage un petit vent bien sympathique.

Rangiroa
Rangiroa
Rangiroa

Pour aller visiter le village de Tiputa, il faut prendre un taxi boat pour traverser la passe.

Rangiroa
Rangiroa
Rangiroa

Village paisible et fleuri

Nous avons beaucoup aimé nous promener ici, un village un peu hors du temps
Nous avons beaucoup aimé nous promener ici, un village un peu hors du temps
Nous avons beaucoup aimé nous promener ici, un village un peu hors du temps

Nous avons beaucoup aimé nous promener ici, un village un peu hors du temps

Quelques maisons
Quelques maisons
Quelques maisons

Quelques maisons

Retour de l’autre coté de la passe pour une pause déjeuner Chez Lili. Des plats vraiment très bons et Lili est très sympathique. Pas de dessert parce que comme nous l’a gentiment expliqué Lili : Faire des desserts ça prends du temps et la cuisinière était un peu fiu ce dimanche. Donc il n’y en avait pas !

RangiroaRangiroa
RangiroaRangiroa

Le soleil cogne vraiment dur, il n’y a que nous pour reprendre nos vélos par cette chaleur, même les chiens ne bougent pas !

Rangiroa
Rangiroa

Donc arrêt un peu plus loin pour déguster une glace italienne bien chimique qui nous a donné un peu mal au cœur. La seule chose à faire : retourner à la pension, faire une sieste et se baigner. 

RangiroaRangiroa

Sortie en bateau sur le site du lagon bleu. C’est une sorte de lagon à l’intérieur du lagon. J'ai réussi à prendre une photo aérienne lors de notre arrivée sur Rangiroa pour donner une idée d'ensemble du site.

Rangiroa
Rangiroa

Il faut environ 1 heure de bateau pour rejoindre le site du lagon bleu.

RangiroaRangiroa
Rangiroa

Un premier stop pour une visite aux requins. Il y a une concentration exceptionnelle et notamment des requins pointe noire. C’est vraiment impressionnant.

RangiroaRangiroa
RangiroaRangiroa

Retour sur le bateau pour rejoindre un motu qui borde le lagon bleu. L’approche est un peu compliquée car il a beaucoup de patates récifales et l’eau est très peu profonde. On admire la dextérité de notre pilote qui connait l’endroit comme sa poche. On est obligé de laisser le bateau un peu plus loin et finir à pied. Le site est enchanteur. Une eau translucide, des cocotiers, du sable rose.

Rangiroa
Rangiroa
Rangiroa
Rangiroa

Avant de manger on fait un tour de notre petit îlot, en fait pas si petit puisque nous avons bien mis une heure pour boucler le tour complet. Comment dire, c’était magnifique, c’était magique, c’était vraiment trop ! Les photos ne font que laisser entrevoir la beauté du site. On se promène là, tantôt sur le motu, tantôt les pieds dans l’eau et on se dit qu’on a de la chance.

Rangiroa
Rangiroa
Rangiroa
Rangiroa
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Rangiroa
L'îlot par excellence

L'îlot par excellence

Retour à notre campement. Nos guides ont préparé le repas, poisson cru et pain coco. C’est délicieux.

Rangiroa
Rangiroa
Rangiroa
Rangiroa
Rangiroa

Le site est vraiment enchanteur par contre c’est un peu moins beau sous l’eau. Enfin ca reste sympa quand même.

Mon petit poisson préféré
Mon petit poisson préféré

Mon petit poisson préféré

Rangiroa
Rangiroa
Rangiroa
Rangiroa
Il y a une nurserie pour les bébés requin
Il y a une nurserie pour les bébés requin

Il y a une nurserie pour les bébés requin

La profondeur maximale est de 35 mètres dans le lagon ainsi la faible profondeur combinée avec les échanges des deux passes font que la mer est souvent agitée à l’intérieur du lagon de Rangiroa. Ce qui était le cas ce jour-là, il y avait beaucoup de houle. Si l'aller était supportable, le retour a été plus difficile, nous avons mis presque 1H30. Nous sommes revenus un peu nauséeux malgré une très bonne journée.

Nous voulions faire une autre sortie en bateau, mais le hasard et la mauvaise foi de la Pension Chez Cécile en ont décidé autrement. Petite embrouille sur la fin du séjour avec la pension mais qui n'a pas réussi à gâcher notre voyage.   

Retour sur Papeete après 4 jours bien reposants et avec la tête remplie de beaux paysages.

Rangiroa
Un peu plus urbanisé que sur Rangiroa...

Un peu plus urbanisé que sur Rangiroa...

Les vacances sont finies pour Benoit et Isa. A bientôt les amis.

Les vacances sont finies pour Benoit et Isa. A bientôt les amis.

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Publié le 19 Avril 2018

Réveil aux aurores… C’est le calme, il n’y a pas un seul bruit. Je me lève doucement pour admirer la vue. Je sens bien que je suis privilégiée d’être devant cette beauté. J’enfile mon maillot de bain et je vais me baigner. Un véritable plaisir, l’eau est particulièrement agréable et j’apprécie beaucoup ce bain matinal avant le petit déjeuner.

Fakarava #2

Journée à bicyclette

Nous empruntons la seule et unique route goudronnée de l’atoll : La route Jacques Chirac. Construite en 2003 par son copain Gaston Flosse en l’honneur de la venue de l’ancien président de la république et qui finalement n’est jamais venu (Journal Le monde/2006 : lien ici) !! Les habitants sont très contents et fiers de leur route, une des plus grandes et des plus belles des Tuamotu !

Fakarava #2
Fakarava #2
Fakarava #2

Nous avons fait presque 30 kilomètres dans la journée avec plusieurs arrêts bien sur.

Coté Océan où nous sommes restés un bon moment à jouer avec les bernards l’hermite.

Fakarava #2
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Coté Lagon avec un arrêt au restaurant Kori-Kori : Un site de fou pour ce petit snack.

Fakarava #2Fakarava #2
Fakarava #2
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C’est sur que le paysage invite à la méditation sur la dureté de la vie…

Fakarava #2
Fakarava #2

Le plus difficile, ce n’est pas, vous vous en doutez le dénivelé, l’atoll est complètement plat… c’est surtout la chaleur. On était complètement rincé !

D’autant que pour motiver les troupes, on s’était promis de pédaler jusqu’à la crêperie pour faire un gros goûter (car oui il y a une crêperie bretonne sur Fakarava !). Mais nous avons joué de malchance car le jeudi était leur seul jour de fermeture… On est donc rentré bredouille à la pension (je sais nous avons des vrais problèmes…).

 

Une petite pause...

Une petite pause...

Un orage en fin d’après-midi n’a pas empêché Gaétan d’aller s’amuser dans l’eau.

Fakarava #2

Peu après, le temps se lève, pause magazine de voitures pour Steph et balade sur la plage pour moi et ramassage de coquillages…

Fakarava #2
Fakarava #2
Fakarava #2

Excursion au lagon bleu et au lagon vert

Direction le nord de l’atoll avec un premier arrêt au large, prés d’un récif. Rien de remarquable ici, si ce n’est la pèche aux bénitiers (pahùa en polynésien). C’est un mollusque que l’on trouve assez couramment en Polynésie et qui change de couleurs selon son alimentation.

Fakarava #2
Fakarava #2Fakarava #2
Fakarava #2
Fakarava #2Fakarava #2
Au détour d'un rocher, j'ai croisé une murène pas commode

Au détour d'un rocher, j'ai croisé une murène pas commode

Retour sur le bateau et destination une longue langue de sable. Le bateau nous débarque tout au bout et on marche pour le rejoindre dans une petite anse plus loin au lieu dit Teahatea.

Fakarava #2
Fakarava #2
Fakarava #2
Fakarava #2
Fakarava #2

Après cette petite balade, on reprend le bateau et nouvel arrêt baignade et goûter. Il s’agit d’une piscine naturelle bordée  d’un coté par le récif et de l'autre de plages avec une cocoteraie.

La souche de cocotier posée sur l’eau et la silhouette de l’arbre dénudé sont très photogéniques, non ?
La souche de cocotier posée sur l’eau et la silhouette de l’arbre dénudé sont très photogéniques, non ?
La souche de cocotier posée sur l’eau et la silhouette de l’arbre dénudé sont très photogéniques, non ?
La souche de cocotier posée sur l’eau et la silhouette de l’arbre dénudé sont très photogéniques, non ?
La souche de cocotier posée sur l’eau et la silhouette de l’arbre dénudé sont très photogéniques, non ?

La souche de cocotier posée sur l’eau et la silhouette de l’arbre dénudé sont très photogéniques, non ?

Dégustation de la salade de bénitiers avec un simple filet de citron, quelques fruits et ce que j’ai préféré un tartare de korori. C’est le muscle de l'huitre perlière et ca ressemble à des coquilles Saint-Jacques.

Fakarava #2Fakarava #2
Fakarava #2Fakarava #2
Fakarava #2
Fakarava #2

Le retour est un peu moins sympa, le vent s’est levé, la mer est assez agitée. On se prend des seaux d’eau dans la tête. On arrive à la pension complètement trempé, on a même un peu froid…

Retour sur Papeete en fin d’après-midi. L’avion a 45 minutes de retard. Les conditions d’attente sont un peu dur mais bon on est des vrais routards… on attend sur le ponton en bois en face de l’aéroport en regardant passer les poissons !!! Trop dur.

En conclusion, c'était vraiment top cette escapade de 4 jours sur Fakarava.

 

Fakarava #2

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Publié le 9 Avril 2018

Quelques jours de vacances pour aller découvrir l’atoll de Fakarava

Fakarava se situe à 490 kms de Tahiti, environ 1 heure de vol en ATR dans l’archipel des Tuamotu. Il a fallu presque 3 siècles aux explorateurs européens pour découvrir et cartographier l’ensemble des iles des Tuamotu.  En effet c’est seulement en 1845 que l’américain Charles Wilkes réalise une carte complète de cet archipel.  

Fakarava #1

Les Tuamotu c’est l’archipel le plus étendu de Polynésie et aussi le plus ancien. Il compte 76 atolls.

Les Tuamotu c’est l’image même de la carte postale polynésienne, un camaïeu de bleu, le lagon d’un coté, l’océan de l’autre, les cocotiers, la douceur et le farniente, une autre vie… 

Fakarava #1
Fakarava #1

Et pourtant...Lorsque Ferdinand Magellan, en 1520, découvrit Puka-puka, dans les Tuamotu, premier atoll vu par un européen, alors inhabité et la future île Flint; elles furent nommées “îles infortunées”.

Pour John Byron qui découvrit en 1766 les îles de Napuka et Tepoto, ce furent les îles du Désappointement. Pour Louis-Antoine de Bougainville, les Tuamotu étaient “l'archipel dangereux”.

Les ressources en eau potable sont très limitées. Le sol est pauvre, il se compose majoritairement de débris coralliens et de sables accumulés par les vagues. Ajouté à cela l’ambiance saline, très peu de plantes peuvent survivre dans un tel milieu. Il en résulte une grande dépendance vis-à-vis de Tahiti pour les approvisionnements.

Enfin les atolls sont très exposés aux risques naturels comme les cyclones tropicaux.

On est donc très loin du paradis… enfin comme tout, cela dépend du point de vue que l'on adopte car, pour nous touristes de quelques jours, c'est magnifique ! 

Fakarava #1

L’atoll de Fakarava est le second plus grand atoll de Polynésie française de par sa taille. Il a une forme rectangulaire : 60 kms dans sa plus grande longueur et 25 kms dans sa plus grande largeur.

Il est ouvert sur l’océan par deux passes qui sont opposées : la passe de Garuae au nord, proche du village de Rotoava et la passe de Tumakohua au sud, proche du village de Te Tamanu. 

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La formation d’un atoll se fait en plusieurs étapes. Tout d’abord, il y a un volcan qui a émergé au dessus de la surface (1), on parle alors d’île haute. Un récif corallien commence à se développer dès qu’il rencontre un milieu favorable, c’est à dire des fonds entre 0 et 50 mètres et des eaux propres (2).

Sous l’effet de l’érosion le volcan s’enfonce alors doucement dans l’océan, on parle alors de subsidence (3).  Une fois le volcan complètement immergé, il ne reste plus que l’anneau de corail qui repose sur le sommet de l’ancien volcan : Un atoll (4).

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Je vous livre la version plus poétique de Dalhia, notre logeuse sur la création des Tuamotu :

Au 6ème jour de la création, le Créateur était très satisfait de son travail et s’apprêtait à prendre un repos bien mérité. Il lui restait cependant, une poignée de terre dans les mains. Il décida alors de la lancer dans les eaux bleues qu’Il venait de créer…

Il se forma un chapelet de petits îlots dans cette eau très claire: Il venait de créer l’Archipel des TUAMOTU! Il se dit très satisfait de cette dernière création qui venait parachever son Œuvre et il se dit à Lui-même: "Quand je prendrais ma retraite, j’irai me reposer là-bas! On dirait un petit Paradis! " et c'est vrai que le coin est pas mal...

Réveil aux aurores pour 1h20 de vol.

Survol de l’atoll de Niau et on devine au loin l’atoll de Kaukura. Survol de l’atoll de Niau et on devine au loin l’atoll de Kaukura.
Survol de l’atoll de Niau et on devine au loin l’atoll de Kaukura.

Survol de l’atoll de Niau et on devine au loin l’atoll de Kaukura.

De l’autre bord, un aperçu du lagon de Fakarava.
De l’autre bord, un aperçu du lagon de Fakarava.

De l’autre bord, un aperçu du lagon de Fakarava.

Nous sommes logés à la pension Vaima. Quelques bungalows dans un beau jardin avec un ponton rouge qui contraste avec le bleu en dégradé du lagon.

Fakarava #1
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Notre bungalow était petit mais vraiment charmant.

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Installation rapide et puis on part se baigner pour se rafraichir. C’est magnifique d’être là, quelle chance !

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On fait de belles rencontres sous l’eau.

Des demoiselles bleues
Des demoiselles bleues

Des demoiselles bleues

Des poissons papillons ou Chaetodons
Des poissons papillons ou Chaetodons

Des poissons papillons ou Chaetodons

J’aime beaucoup les paysages sous-marins, la morphologie très particulière des coraux. On a l’impression de déambuler dans une autre réalité,plus poétique et plus douce. Les bruits sont atténués ou déformés, on rencontre des poissons multicolores, comme dans une sorte de rêve. Ca me fait penser à une BD que j’avais lue il y a très longtemps : Les baleines publiques- Broussaille.

Fakarava #1
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Nous avons loué le temps d’un après-midi une voiturette électrique. C’est le moyen idéal pour se déplacer ici, on a beaucoup aimé. On a même laissé Gaétan conduire sur une petite portion de route.

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Un petit tour dans le seul village de l’île : Rotoava et direction la passe nord. Il y a là un amoncellement de débris coralliens. On devine au loin le courant, la vitesse du flot sortant peut atteindre six nœuds à cet endroit. C’est la plus grande passe de Polynésie avec 1600 m de large. Quand Robert Louis Stevenson la franchit en 1888 dans un bateau en provenance de San Francisco, il la qualifia de « mâchoire de corail ».

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Au retour, nous nous sommes fait une petite frayeur quant la voiturette n’a plus voulu redémarrer. Nous avons donc fait un stop le temps que le panneau solaire sur le toit recharge un peu les batteries. Ce n’était pas le meilleur endroit pour accéder à la mer mais la balade sous marine a été très sympa. Finalement nous avons réussi à redémarrer et à revenir jusqu’à notre loueur.

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Retour à la pension dans la benne du 4x4, Gaétan était ravi !

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Rude journée, il faut bien un petit apéro en admirant le coucher du soleil

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Ce qui est sympathique dans les pensions de famille, c’est qu’on rencontre toujours du monde. En effet le principe c’est une grande tablée avec tous les convives de la pension. Le fait de se retrouver en vacances sur un petit atoll au milieu de nulle part rend les gens beaucoup plus amènes. On discute de tout et de rien, de son parcours, d’où on vient et des projets de voyages. Ce sont des discussions légères et intéressantes. Ça fait partie du charme de la pension.

 

A la découverte de la passe sud

Le lagon de Fakarava est particulièrement grand, il faut presque 1H30 de bateau pour atteindre la passe sud. Il fait beau, les plages et les cocotiers se succèdent, on dépasse quelques fermes perlières, nous ne sommes que 5 pour cette excursion plus nos 2 guides. Une bonne journée en perspective.

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Le village de Tetamanu est l’ancien village principal de Fakarava. Il a été abandonné au profit de Rotovea qui se situe plus au nord prés de l’aéroport.

Dans la petite baie devant le village, il y a une multitude de poissons et surtout des requins et quelques napoléons. Gaétan essaye d’attraper un requin…

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Normalement le Napoléon est un poisson assez farouche mais ici ils sont presque apprivoisés.

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La passe sud est très poissonneuse et nous avons fait une belle randonnée en PMT, en se laissant porter par le courant entrant dans la passe. Le courant est assez fort par endroit et on se laisse vraiment glisser entre les vagues, c’est magique.

Un banc de Lutjan à raies bleues
Un banc de Lutjan à raies bleues
Un banc de Lutjan à raies bleues

Un banc de Lutjan à raies bleues

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Apres cette magnifique balade sous-marine, nous avons fait un tour dans l’ancien village. L’église Maria O te Hau (Notre Dame de la Paix) qui a été une des premières construite dans l’archipel et qui date de la fin du XIX ème siècle. Elle est construite en corail. Elle est restée à l’abandon plusieurs années lorsque le village a été plus ou moins déserté par les habitants. Elle a été restaurée dans les années 2000. C’est un lieu de pèlerinage le 15 août.  Elle est tres simple mais colorée et chaleureuse. On peut admirer sur l’autel un ange avec des nacres incrustées.

Fakarava #1Fakarava #1
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En attendant que le repas soit prêt, nous admirons la mer au bout du ponton.

Pause ludique : Combien de requins pouvez vous distinguer ?
Pause ludique : Combien de requins pouvez vous distinguer ?
Pause ludique : Combien de requins pouvez vous distinguer ?

Pause ludique : Combien de requins pouvez vous distinguer ?

Repas succulent composé de pain coco, de brochettes de mérous, de 2 gros perroquets et de steaks.

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Petit point tradition : Les murs et les toits des maisons sont en feuilles de cocotiers. Elles sont d’abord immergées dans le lagon pour les rendre plus souples lors du tressage. Elles sont ensuite séchées au soleil et enfin assemblées selon les besoins. Elles durent 4 à 5 ans voir plus si elles sont traitées.

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Un détour sur une langue de sables roses, la couleur provient de l’accumulation de coquilles de foraminifères. C’est hors du commun.

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L’article est un peu long mais le coin est tellement beau.

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